Des voix qui portent : L'actualité par les femmes afghanes
L'Université º£½ÇÉçÇø accueille une exposition de photojournalisme consacrée aux femmes afghanes
Il y a à peine dix ans, cela aurait été impensable : une exposition de photos de femmes afghanes, qui accomplissent à visage découvert affichant la fierté, la peur ou l'engagement, un acte qui aurait été assimilé à de la désobéissance civile. Depuis leur reconnaissance à titre de citoyennes en 2004, les femmes d'Afghanistan reprennent la parole par les médias et donnent une voix à toutes les femmes afghanes.
Du 21 mars au 3 avril, Media@º£½ÇÉçÇø, le Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique de l'Université º£½ÇÉçÇø et l'ambassade d'Afghanistan présentent Des voix qui portent : L'actualité par les femmes afghanes. Cette exposition, qui met en lumière le lien entre la présence des Afghanes dans les médias, sur la scène politique et la reconstruction de leur pays déchiré par la guerre, accueillera le public au Pavillon Chancellor-Day de la faculté de droit, au 3644, rue Peel. Les représentants des médias sont attendus à l'avant-première médiatique le 21 mars, à 15 h, qui sera suivie de la réception inaugurale à 16 h. L'ambassadeur d'Afghanistan au Canada, Omar Samad, ouvrira l'exposition.
Fruit de la collaboration de photographes afghanes, canadiennes et internationales, l'exposition Des voix qui portent, montre la vie des journalistes, écrivaines, photographes, cinéastes, activistes et des femmes politiques afghanes et le difficile équilibre qu'elles doivent trouver entre leurs libertés nouvelles et leurs responsabilités domestiques traditionnelles tout en composant avec les contraintes de la guerre. « Partout, de nos jours, on utilise les médias comme un outil de prise en charge de sa destinée, indique le professeur Marc Raboy, de la Chaire Beaverbrook en éthique, média et communication, et chercheur principal à ²Ñé»å¾±²¹°ª²Ñ³¦³Ò¾±±ô±ô. Travaillant dans des conditions extrêmement difficiles, ces femmes illustrent de manière éloquente comment les médias peuvent changer la vie des gens ». Mme Nandini Ramanujam, directrice générale du Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique, ajoute : « Ces femmes et leur histoire nous rappellent l'importance de poursuivre la lutte pour l'affirmation et la protection des droits humains et de la dignité de la personne partout dans le monde. Leurs réalisations montrent le rôle crucial que jouent les femmes dans l'établissement de sociétés plus pacifiques et respectueuses. »
Rattaché au Département d'histoire de l'art et d'études en communications, ²Ñé»å¾±²¹°ª²Ñ³¦³Ò¾±±ô±ô est un pôle de recherche, d'érudition et de sensibilisation qui se consacre aux enjeux et aux polémiques liés aux médias, à la technologie et à la culture. Ses activités sont financées par diverses sources, et plus particulièrement par la Fondation canadienne Beaverbrook.
Partie intégrante de la faculté de droit, le Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique se veut un creuset de ressources intellectuelles et physiques qui permettent de soutenir la recherche juridique et interdisciplinaire novatrice, le dialogue et la diffusion d'informations sur les enjeux sociaux les plus pressants de l'ère moderne.
L'exposition est également en montre à l'Université de Montréal du 8 au 20 mars.
Sites Web :
Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique