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Deux chercheurs de º£½ÇÉçÇø lauréats de prestigieuses bourses Steacie

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 2 March 2009

Le biologiste Andrew Hendry et le psychologue Karim Nader gagnent deux des six bourses nationales

Deux chercheurs de º£½ÇÉçÇø sont lauréats de 2009 des bourses E. R. W. Steacie Memorial Fellowships. Andrew P. Hendry, professeur agrégé au Département de biologie de º£½ÇÉçÇø et au Musée Redpath, et Karim Nader, professeur agrégé et titulaire de la chaire William Dawson au Département de psychologie, recevront de prestigieuses bourses du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Il est normal que, 2009 marquant le 150e anniversaire de la publication de l’œuvre L’origine des espèces de Charles Darwin et le 200e anniversaire de naissance de ce grand homme, l’on reconnaisse les mérites d’un expert de l’évolution comme Andrew Hendry. M. Hendry dirige le Laboratoire Hendry de la dynamique de l’éco-évolution de º£½ÇÉçÇø ainsi que l’interface entre les processus écologiques et évolutionnistes et leurs effets sur la biodiversité. Tout récemment, il a collaboré à la rédaction d’une étude fréquemment citée sur la « sélection naturelle disruptive » qui a mené à la création de nouvelles espèces, et notamment des célèbres pinsons de l’archipel des Galápagos, que Darwin a bien étudiés.

Quant au groupe de recherche que supervise le professeur Karim Nader, il se spécialise dans les secteurs avant-gardistes de la reconsolidation de la mémoire et des cartes motrices cérébrales. Monsieur Nader et ses collègues ont mené leurs recherche auprès de rats, mettant au défi la théorie centenaire selon laquelle la mémoire est d’abord soumise à une étape de mémoire à court terme – par le biais de la production de protéines – pour accéder ensuite au niveau « permanent » de la mémoire à long terme. Le chercher et son équipe ont découvert qu’afin que l’on puisse y puiser nos souvenirs, même la mémoire à long terme doit être « réactivée », et qu’elle est doit assujettie, en principe, à des changements, voire à un effacement complet; des modifications susceptibles d’entraîner des conséquences importantes.

« º£½ÇÉçÇø est très fière de ces deux chercheurs exceptionnels, a déclaré Denis Thérien, vice-principal, Recherche et relations internationales. Leur travail a eu des résultats importants dans des domaines comme l’expérience humaine et la nature. Nous remercions le CRSNG d’avoir reconnu la valeur de ces chercheurs de haut niveau. »

Les bourses Steacie du CRSNG honorent la mémoire d’Edgar William Richard Steacie, chimiste de renom et tête de file de la recherche qui a beaucoup contribué au développement de la science au Canada durant et juste après la Deuxième Guerre mondiale. M. Steacie croyait que les jeunes chercheurs étaient des atouts importants pour un pays et que l’on devait leur donner l’occasion de réaliser leurs idées. Par cette philosophie, résumée ci-dessous, il a encouragé le talent chez les jeunes Canadiens et a attiré de nombreux scientifiques prometteurs au Canada.

Tous les ans, le CRSNG remet un maximum de six bourses Steacie, accordées pour une période de deux ans. Les lauréats sont alors exemptés de leurs tâches en matière d’enseignement et de gestion afin de se consacrer entièrement à la recherche. Les bourses sont accordées dans des universités ou des centres de recherche affiliés au Canada.

La bourse comprend normalement une contribution de 90 000 dollars par année à l’université à titre de salaire pour le lauréat. Dans le cadre de l’entente portant sur la bourse, l’université doit trouver un remplaçant qui s’acquittera des tâches d’enseignement et de gestion du lauréat ou améliorer le milieu de recherche dans le département du lauréat.

À PROPOS DE L’UNIVERSITÉ McGILL

L’Université º£½ÇÉçÇø, fondée à Montréal, au Québec, en 1821, est l’établissement d’enseignement postsecondaire le plus prestigieux au Canada; elle comporte deux campus, 11 facultés, 10 écoles professionnelles et offre 300 programmes d’études. Elle compte plus de 34 000 étudiants. º£½ÇÉçÇø attire des étudiants de plus de 160 pays. Près de la moitié des étudiants de º£½ÇÉçÇø disent avoir une langue maternelle qui n’est pas l’anglais, dont 6 000 francophones. Les étudiants internationaux, qui sont plus de 6 400, forment presque 20 pour cent de la clientèle étudiante.

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