Ronald Niezen nommé premier titulaire de la Chaire Katharine A. Pearson en société civile et politiques publiques
C’est avec plaisir que la Faculté des arts et la Faculté de droit de l’Université º£½ÇÉçÇø s’unissent pour annoncer que le professeur Ronald Niezen, ancien directeur du département d’anthropologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en étude comparative des droits et de l'identité autochtones, vient d’être nommé premier titulaire de la Chaire Katharine A. Pearson en société civile et politiques publiques.
« Ron est l'un des meilleurs anthropologues du droit en Amérique du Nord à l’heure actuelle et nous sommes ravis qu’il se joigne à nous, » explique Daniel Jutras, doyen de la Faculté de droit. « Ses travaux de recherche remarquables sur le droit et l'anthropologie et son expertise sur les communautés autochtones permettront à la Faculté de droit d’approfondir davantage le dialogue entre les traditions juridiques et ce, dans une diversité de contextes. Sa participation va également enrichir nos programmes d'enseignement. »
« La recherche effectuée par Ron Niezen porte sur des aspects essentiels de la société civile, tant au Canada qu’à travers le monde, » ajoute Christopher Manfredi, doyen de la Faculté des arts. « Sa nomination à la Chaire Pearson renforce le partenariat entre nos Facultés. »
L'enseignement et les intérêts de recherche du professeur Niezen portent sur ​​l'anthropologie politique et juridique, les peuples autochtones et les droits de la personne, l’étude  sociale des nouveaux médias, l'histoire  de l'anthropologie et de la théorie sociale, et le changement social. Il s’intéresse en particulier à l’influence qu’exercent les droits de la personne sur les identités collectives et sur les comportements sociaux, y compris le mouvement international des peuples autochtones. Il observe également la façon dont les technologies de l'information contribuent à créer et à disséminer les notions de différence culturelle et de droits collectifs des peuples autochtones.
Diplômé de l’Université Cambridge, il a rédigé une thèse de doctorat sur les différents types de réforme islamique chez les Songhaï du Mali. Ses plus récentes publications incluent The Rediscovered Self: Indigenous Identity and Cultural Justice (º£½ÇÉçÇø-Queen’s, 2009) et Public Justice and the Anthropology of Law (Cambridge University Press, 2010). Il rédige présentement un ouvrage sur les pensionnats autochtones, intitulé Truth and Indignation; Canada’s Truth and Reconciliation Commission on Indian Residential Schools (à paraître, University of Toronto Press).
À propos de la chaire
La Chaire Katharine A. Pearson , créée grâce à un don généreux de la Fondation de la famille McConnell, relève conjointement de la Faculté des arts et de la Faculté de droit de l’Université º£½ÇÉçÇø.
Le titulaire de la Chaire dirigera un programme de recherche et d’enseignement centré sur la société civile au sens large, explorant les structures et les organismes de nature non gouvernementale, ainsi que les associations, pratiques, croyances et valeurs informelles qui interviennent dans les rapports entre l'individu et l'État.
La Chaire est nommée à la mémoire de Katharine A. Pearson (1955-2008), qui était directrice de programme à la Fondation de la famille McConnell depuis 1996, et qui avait auparavant travaillé avec Oxfam-Canada sur leurs programmes en Amérique centrale. Madame Pearson, qui était aussi membre de la Fondation du Grand Montréal, était connue comme une « femme sensible, chaleureuse et brillante », qui se distinguait « tant par la profondeur de son analyse que par sa capacité hors pair à identifier les forces vives et innovatrices d’un milieu, pour répondre à certains des problèmes les plus complexes de la société. »