Trois chercheurs de l'Université º£½ÇÉçÇø seront intronisés membres de la SRC
C'est avec fierté que l'Université º£½ÇÉçÇø annonce l'élection de trois de ses chercheurs comme membres de la Société royale du Canada en reconnaissance de leurs réalisations scientifiques exceptionnelles. Ils font partie d'un groupe de soixante-dix-sept nouveaux membres, deux membres à titre spécial et deux membres étrangers élus à la plus ancienne et prestigieuse société d'érudits du Canada. Les nouveaux membres seront intronisés lors d'une cérémonie qui se déroulera les 28 et 29 novembre prochain à Ottawa.
Bruce Reed, École d'informatique
Bruce Reed est un mathématicien et informaticien théoricien qui a considérablement contribué au domaine des mathématiques discrètes et de la combinatoire probabiliste. Il a résolu des problèmes posés depuis longtemps en théorie des graphes, notamment la Conjecture de Gallai, datant des années 1960 sur le tassement de circuits orientés. Monsieur Reed est reconnu pour ses travaux approfondis et influents sur la coloration de graphes, la conjecture des graphes parfaits, la théorie des mineurs de graphes et sur l'analyse d'arbres, de graphes et de modèles de réseau aléatoires. En 2002, les chercheurs Reed et Molloy ont publié une enquête monographique acclamée intitulée « Graph Colouring and the Probabilistic Method ».
Vincent Giguère, Centre de recherche sur le cancer Rosalind et
Morris Goodman
Vincent Giguère est un chef de file international dans le domaine des récepteurs nucléaires, une classe de protéines liées à l'ADN qui régulent l'expression des gènes dans une cellule et leur spécificité tissulaire en réaction à de minuscules molécules lipophyliques comme les hormones stéroïdes et la vitamine A. Le docteur Giguère a identifié plusieurs membres de la super famille des récepteurs nucléaires et a mis au jour des mécanismes démontrant comment ces protéines fonctionnent à l'échelle moléculaire. Ces travaux innovateurs ont également permis des avancés majeurs dans notre compréhension des rôles que jouent les récepteurs nucléaires et leurs ligands naturels et synthétiques dans le développement de l'embryon, la physiologie des adultes et plusieurs maladies, plus spécialement les cancers hormonodépendants et les troubles métaboliques.
Allan Sniderman, Centre de santé de l'Université º£½ÇÉçÇø, division
de cardiologie
Allan Sniderman a introduit l'apoB dans la pratique clinique à l'échelle mondiale comme principal indice pour le traitement de taux de cholestérol élevés et a contribué ainsi à sauver de nombreuses vies. En 1980, il a publié un premier article affirmant que l'apoB était un meilleur indicateur de risque de maladies vasculaires que le cholestérol LDL et il a validé cette affirmation dans des études épidémiologiques subséquentes. En mai 2008, la American Diabetes Association et le College of Cardiologie déclaraient conjointement que l'apoB était supérieur à tous les autres indicateurs de cholestérol. Ses travaux sur la régulation de la composition, du nombre et de la sécrétion hépatique des particules d'apoB et sur la régulation des transporteurs d'acides gras dans les adipocytes ont permis de poser le fondement physiologique de ses découvertes cliniques fondamentales.
À propos de l'Université º£½ÇÉçÇø
Fondée en 1821, l'Université º£½ÇÉçÇø est l'un des plus grands établissements d'enseignement supérieur du Canada. º£½ÇÉçÇø compte deux campus, 11 facultés, 10 écoles professionnelles, 300 programmes d'études et plus de 33 000 étudiants de plus de 160 pays différents. Près de la moitié de ses étudiants ne sont pas de langue maternelle anglaise et 6 000 d'entre eux sont francophones; ses 6 200 étudiants étrangers représentent près de 20 pour cent de son effectif étudiant.