Une récente entente Québec-Japon en recherche porte déjà fruit
L'Université º£½ÇÉçÇø et l'institut japonais RIKEN collaborent
en nanotechnologie et en chimie verte
Grâce à une entente signée l'été dernier par la principale et
vice-chancelière de l'Université º£½ÇÉçÇø, la professeure Heather
Munroe-Blum, et le président de l'institut japonais RIKEN de
recherche en physique et en chimie, monsieur Ryoji Noyori, trente
éminents chercheurs en nanotechnologie et en chimie verte des deux
rives du Pacifique se sont récemment rencontrés à Mont-Tremblant,
au Québec, pour partager leurs connaissances de pointe. « RIKEN et
º£½ÇÉçÇø sont tous deux reconnus comme innovateurs dans ces domaines
essentiels », a déclaré madame Munroe-Blum. « Je suis heureuse que
nous soyons déjà témoins d'une collaboration fertile entre les
chercheurs, quelques brèves semaines seulement après la signature
de l'entente. Cela représente le premier résultat d'une longue
série que je prévois dans le très brillant futur de notre
partenariat. »
Les collègues japonais de º£½ÇÉçÇø acquiescent. « À RIKEN, nous
sommes particulièrement heureux de l'évolution de notre relation
avec l'Université º£½ÇÉçÇø », a déclaré le directeur général de
l'institut, monsieur Yoshiharu Doi. « Dans le passé, RIKEN et
º£½ÇÉçÇø ont collaboré dans les domaines du cerveau et de la biologie
du développement. À l'occasion du récent atelier de septembre, une
discussion fructueuse s'est établie sur les possibilités de
collaboration en nanotechnologie et en chimie verte. Nous espérons
que notre partenariat dans ces domaines conduira à des résultats
qui apporteront une contribution importante pour résoudre les
problématiques mondiales urgentes et qui ouvriront la voie à une
société durable. »
Le laboratoire du professeur de physique Guillaume Gervais effectue
d'importantes contributions dans la mise au point de nouveaux
semiconducteurs à l'échelle nanoscopique. Fermement convaincu de
l'importance de la nanotechnologie, monsieur Gervais a participé Ã
l'atelier de Tremblant et était ravi de nouer de nouvelles
relations avec les partenaires de º£½ÇÉçÇø provenant d'outremer. «
C'est un domaine en effervescence, comme le prouve la variété
d'instituts de nanotechnologie créés partout dans le monde au cours
des dix dernières années, ainsi que le prix Nobel 2010 de physique
accordé la semaine dernière pour la découverte du graphène »,
a-t-il déclaré depuis la France. « Étant donné que la nanoscience
et la nanotechnologie sont de nature diversifiée et
interdisciplinaire, les collaborations entre scientifiques et
ingénieurs sont essentielles pour faire progresser notre
connaissance. La récente rencontre RIKEN-º£½ÇÉçÇø concrétise ce type
de partenariat et notre vision partagée que la recherche change la
vie des gens. En effet, la passion pour la recherche n'a pas de
limite; tout tourne autour du même rêve de faire progresser la
technologie, un " nano-pas " à la fois. »
Signée le 15 juillet 2010, l'entente porte sur une vaste gamme de
domaines où la technologie et la chimie verte (repensée selon des
critères environnementaux) peuvent être appliquées, notamment la
catalyse, la recherche de polymères, l'interprétation des
matériaux, la progression de la chimie verte et la recherche de
processus biologiques. Les chercheurs examinent aussi les matériaux
nanophotoniques (sensibles à la lumière), nanoélectriques et les
nanodispositifs, tout en planifiant déjà leur prochaine rencontre,
qui aura lieu au Japon en printemps 2011. La rencontre Ã
Mont-Tremblant a été financée en partie par le programme Visée
mondiale en innovation du Ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international du Canada.