Comment réduire l’empreinte écologique de son assiette sans devenir végétalien ?
Vous recevez des invités en fin de semaine pour un barbecue ? Que mettrez-vous sur le gril ? Des protéines animales, il y a fort à parier. Même si l’on connaît les effets de la consommation de viande rouge sur l’environnement et potentiellement sur la santé, pour beaucoup, il est inconcevable de s’en priver.
C'est ce qu'écrit Valérie Simard dans un nouvel article de La Presse qui se penche sur une étude récente de l'Université º£½ÇÉçÇø qui a examiné les conséquences d’un remplacement partiel des viandes rouges et transformées et des produits laitiers par des protéines végétales. Leur constat, publié dans la revue Nature Food en début d’année, montre que l’empreinte carbone de notre alimentation chute de 25 % lorsque nous remplaçons la moitié de notre consommation de viandes rouges et transformées par des protéines végétales. Pour les produits laitiers, la diminution est de 5 %.
« Ce n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, mais tous les secteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire doivent avoir un rôle pour réduire les gaz à effet de serre liés à la production et à la transformation des aliments », affirme Olivia Auclair, diplômée en nutrition, docteure en sciences animales et chercheuse principale de l’étude.
Celle-ci met aussi en lumière la faible répercussion sur la nutrition des individus, outre une baisse de l’apport en calcium lorsque les produits laitiers sont partiellement substitués. On peut même gagner entre sept et neuf mois d’espérance de vie ! Des cobénéfices non négligeables, selon Olivia Auclair, pour modifier son régime alimentaire.