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Looking out for each other in sorrowful times | Se soutenir en période de crise

La version française suit.

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Dear members of the º£½ÇÉçÇø community,

Over the last two weeks we have received more communications than ever in our respective roles from students who do not feel safe on campus. Some colleagues have also expressed this sentiment. These messages all come from or are on behalf of Muslim and Jewish members of our community.

Throughout, we have been doing our best to listen, reassure, and respond. But it has been difficult for us to make a significant difference, given the severity of the situation.

From both Jewish and Muslim students and colleagues, we have heard of incidents of online and in-person harassment, use of slurs and pejorative language, insensitive comments made in class, fear of retaliation by persons in authority who have differing political views, and public promotion and celebration of violent acts of warfare. We have also heard that people who are visibly Muslim, Arab, and/or Jewish feel especially vulnerable and worry about this feeling escalating as the war in the Middle East continues.

For many who shared testimonials with us, the impact of their experiences is compounded by the fact that they have family and friends directly affected by the current events which are exacting an unimaginable toll on Palestinian and Israeli civilian populations.

The pain and anxiety we are witnessing on our campuses are visible, profound, and serious. We are dismayed to see our campus so polarized.

We are appealing to all members of the º£½ÇÉçÇø community to show compassion for one another even when we feel scared, shocked, or outraged by current events. While this is a very big ask, especially if these sentiments are rooted in personal experiences and circumstances, it is essential for our ability to function as a campus community.

Concretely, this is a call to each of us to reflect on our choices about the words we use and how we use them, whether in learning spaces, community interactions, social media, and political gatherings. Consider how some terms and descriptions we see circulating in current dialogues can incite insecurity and reflect offensive stereotypes.

The broad freedom of expression and academic freedom that we enjoy should not relieve us of our responsibility to think about how we want to live in community together.

We remain resolved in our commitment and work to supporting our students and colleagues to the best of our ability. In so doing, we will focus on humanity, empathy, and connection. We ask you again to join us in our efforts.

As we have described above, in the current circumstances, words resonate more strongly than ever; each of you will receive this message and interpret it through the lens of your lived reality. We also ask for your compassion and understanding in reading this message for what it is: our call to all of us to care for each other, that we send to all of you with empathy and respect.

³§¾±²Ô³¦±ð°ù±ð±ô²â, 

Angela Campbell 

Associate Provost (Equity and Academic Policies) 

Fabrice Labeau 

Deputy Provost (Student Life and Learning) â¶Ä¯

Resources: 

For faculty and staff: â¶Ä¯

For students: â¶Ä¯

  • The Student Wellness Hub offers  for students located in Montreal. â¶Ä¯
  • Keep.MeSafe is a service accessible 24/7 whenever you need to speak (or text) with a mental health professional for support. You can access Keep.MeSafe from anywhere in the world. 

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Aux membres de la communauté mcgilloise,

Au cours des deux dernières semaines, nous avons tous les deux reçu un nombre record de communications d’étudiants et d’étudiantes disant ne pas se sentir en sécurité sur nos campus. C’est un sentiment qu’ont exprimé certains collègues également. Tous ces messages proviennent de membres musulmans ou juifs de notre communauté, ou nous ont été transmis en leur nom.

Depuis le début, nous sommes à l’écoute de ces personnes et faisons de notre mieux pour les rassurer et réagir comme il se doit. Cependant, vu la gravité de la situation, la portée de nos actions est limitée.

Des membres de la population étudiante et du personnel, de confession tant juive que musulmane, ont signalé les incidents suivants : harcèlement en ligne et en personne, injures et propos offensants, commentaires désobligeants entendus en classe, crainte de représailles de la part de personnes en situation d’autorité ayant des opinions politiques différentes ainsi que promotion et glorification publiques de la violence guerrière. On nous rapporte également que les personnes visiblement musulmanes, arabes ou juives se sentent particulièrement vulnérables et craignent que la poursuite de la guerre au Moyen-Orient accentue cette vulnérabilité.

Bon nombre des personnes nous ayant livré leur témoignage sont d’autant plus bouleversées par ces incidents qu’elles ont de la famille et des amis touchés directement par les événements, qui font un nombre inimaginable de victimes civiles dans les populations palestinienne et israélienne.

La douleur et l’anxiété sont palpables et profondes sur nos campus, et la situation est sérieuse. Nous sommes consternés de voir notre communauté à ce point polarisée.

Nous souhaitons donc lancer à tous les membres de la communauté mcgilloise un appel à la compassion : sachons nous montrer compatissants les uns envers les autres, même devant la peur, la consternation et l’indignation que suscitent les événements en cours. La compassion n’est certes pas la voie la plus facile, surtout lorsque ces sentiments sont intimement liés à notre vécu, mais elle est essentielle au bon fonctionnement de notre communauté universitaire.

Concrètement, nous devons tous réfléchir aux mots que nous utilisons et à l’emploi que nous en faisons, que ce soit en classe, dans nos interactions avec les membres de notre communauté, dans les médias sociaux ou dans les rassemblements politiques. Certains termes et descriptions qui circulent actuellement peuvent faire naître un sentiment d’insécurité et véhiculer des stéréotypes offensants : nous devons en prendre conscience.

Nous jouissons certes d’une grande liberté d’expression et liberté académique, mais nous devons l’exercer de manière responsable, en nous interrogeant sur le vivre-ensemble au sein de notre communauté universitaire.

Nous demeurons fermement résolus à faire de notre mieux pour accompagner nos étudiants et étudiantes ainsi que nos collègues dans l’humanité, la compassion et le partage. Nous vous demandons, une fois de plus, de nous épauler dans notre démarche.

Nous le répétons : dans le contexte actuel, les mots ont plus de poids que jamais. Chacun et chacune d’entre vous interprétera le présent message à l’aune de son vécu. Nous en appelons à votre compassion et à votre compréhension, et vous demandons d’en faire la lecture en y voyant une simple invitation à la bienveillance lancée à l’ensemble de notre communauté, dans l’empathie et le respect.

°ä´Ç°ù»å¾±²¹±ô±ð³¾±ð²Ô³Ù, 

Professeure Angela Campbell â¶Ä¯

Vice-principale exécutive adjointe (Équité et politiques académiques) 

Professeur Fabrice Labeau â¶Ä¯

Premier vice-principal exécutif adjoint (Études et vie étudiante) 

¸é±ð²õ²õ´Ç³Ü°ù³¦±ð²õ : â¶Ä¯

À l’intention des membres du corps professoral et du personnel :  â¶Ä¯â€¯

À l’intention du corps étudiant : â¶Ä¯â€¯

  • Le Pôle bien-être étudiant offre des services de counseling aux étudiant(e)s qui sont à Montréal. 
  • Les étudiant(e)s qui en ressentent le besoin peuvent parler à un professionnel en santé mentale en faisant appel au service Keep.MeSafe, accessible en tout temps, de n’importe où dans le monde.

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