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Commotions cérébrales chez l’enfant : d’où viennent les ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ?

Le lien entre les ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ et la nature des lésions cérébrales pourrait ouvrir de nouvelles avenues thérapeutiques
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 31 May 2022

Une étude dirigée par l’Université º£½ÇÉçÇø révèle que les commotions cérébrales de l’enfant peuvent se manifester par des ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ similaires, bien que les lésions laissées par le traumatisme soient différentes. Ce constat pourrait conduire à de nouveaux traitements.

La plupart des enfants se rétablissent complètement à la suite d’une commotion cérébrale, mais chez certains, les ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ perdurent. Publiée dans , l’étude fait ressortir les rapports complexes entre les ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ et les lésions cérébrales.

Ainsi, les chercheurs ont constaté que certaines combinaisons de lésions étaient associées à des ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ bien définis, par exemple des problèmes de l’attention. En revanche, d’autres manifestations, telles que les problèmes de sommeil, pouvaient survenir en présence de nombreux types de lésions. À titre d’exemple, le sommeil pouvait être perturbé par la présence de lésions dans les zones régissant le sommeil et l’éveil, mais également dans les régions gouvernant l’humeur.

La substance blanche, une piste prometteuse

Les chercheurs se sont intéressés aux conséquences de la commotion sur le réseau de câbles de communication du cerveau, la substance blanche. Puis, grâce à la modélisation statistique, ils ont établi des liens entre ces altérations et 19 ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ signalés par les enfants eux-mêmes ou par leurs aidants.

Vers de possibles avancées thérapeutiques

« Malgré des dizaines d’années de recherche, on n’a trouvé aucune cible thérapeutique ni nouveau traitement pour les commotions cérébrales au cours des dernières années », déplore Guido Guberman, auteur principal, boursier Vanier et candidat au MDCM à l’Université º£½ÇÉçÇø. « C’est probablement parce que les lésions cérébrales et leurs ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ peuvent varier énormément d’une personne à l’autre. Nous souhaitions examiner de plus près le lien entre ces ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ et la nature des lésions. »

À cette fin, ses collègues et lui ont analysé des données provenant de 306 enfants de neuf ou dix ans ayant subi une commotion cérébrale. Tous participaient à l’.

« Les méthodes que nous avons utilisées jettent un nouvel éclairage sur l’étude des commotions cérébrales et sur notre conception de ce traumatisme », fait observer Maxime Descoteaux, auteur en chef et professeur d’informatique à l’Université de Sherbrooke. « Une fois validés et expliqués, nos résultats pourraient conduire à l’exploration de nouvelles cibles thérapeutiques. Dans une optique plus large, il serait intéressant de voir si nos méthodes pourraient nous amener à envisager autrement des maladies neurologiques qui, tout comme les commotions cérébrales, se manifestent par des ²õ²â³¾±è³Ùô³¾±ð²õ divers. »

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L’article « Multi-tract multi-symptom relationships in pediatric concussion », par Guido Guberman, Sonja Stojanovski, Eman Nishat, Alain Ptito, Danilob Bzdok, Anne Wheeler et Maxime Descoteaux, a été publié dans .

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L’Université º£½ÇÉçÇø

Fondée en 1821, à Montréal, au Québec, l’Université º£½ÇÉçÇø figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Institution d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université º£½ÇÉçÇø exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiants internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université º£½ÇÉçÇø ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.

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