Droits de scolarité des personnes étudiantes canadiennes hors Québec
Les universitĂ©s Bishop’s, Concordia et şŁ˝ÇÉçÇř soumettent au gouvernement du QuĂ©bec une version bonifiĂ©e de leur Proposition d’amĂ©liorations au nouveau modèle de tarification pour les personnes Ă©tudiantes hors QuĂ©bec qu’elles ont prĂ©sentĂ©e au gouvernement du QuĂ©bec le 6 novembre dernier. Cette proposition bonifiĂ©e constitue un compromis visant Ă atteindre les objectifs de promotion et de protection de la langue française tout en limitant les impacts nĂ©fastes dĂ©coulant des mesures annoncĂ©es le 13Ěýoctobre dernier par le gouvernement du QuĂ©bec.
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La Proposition d’amĂ©liorations au nouveau modèle de tarification avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă la ministre de l’Enseignement supĂ©rieur, Pascale DĂ©ry, et au premier ministre François Legault le 6Ěýnovembre, mais est demeurĂ©e sans rĂ©ponse officielle malgrĂ© que le processus de recrutement pour l’automne 2024 est dĂ©jĂ très avancĂ©.
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«ĚýPrès de deux mois après l’annonce du gouvernement du QuĂ©bec, la poursuite de l’incertitude entourant les droits de scolaritĂ© auxquels seront assujettis les personnes Ă©tudiantes canadiennes non-rĂ©sidentes du QuĂ©bec dès la rentrĂ©e 2024 provoque des dommages importants qui se manifestent par une diminution brusque et substantielle des inscriptions. Les universitĂ©s de langue anglaise suggèrent que toute nouvelle mesure soit plutĂ´t appliquĂ©e Ă partir de l’annĂ©e 2025, » a dĂ©clarĂ© Deep Saini, principal et vice-chancelier de l’UniversitĂ© şŁ˝ÇÉçÇř.
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« Je demande que le gouvernement respecte le processus de consultation qu’il avait lui-même mis en place avec toutes les universités avant l’annonce des mesures du 13 octobre, » a ajouté Deep Saini.
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Nouvelles mesures proposées - Droits de scolarité
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Dans la proposition bonifiée, les universités de langue anglaise considèrent qu’une nouvelle politique de tarification doit viser l’instauration de droits de scolarité différenciés pour les personnes étudiantes canadiennes non-résidentes du Québec au niveau du premier cycle, en fonction des programmes d’étude.
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Les universitĂ©s de langue anglaise suggèrent ainsi trois niveaux permettant de conserver des droits de scolaritĂ© concurrentiels par rapport Ă ceux des universitĂ©s des autres provinces selon la disciplineĚý: 9Ěý000Ěý$, 14Ěý000Ěý$ et 20Ěý000Ěý$. Ă€ titre d’exemple, les programmes d’arts, d’éducation et de sciences se situeraient dans la tranche infĂ©rieure, les programmes de gĂ©nie seraient dans la tranche intermĂ©diaire, tandis que les programmes de mĂ©decine, de pharmacie et de droit seraient dans la tranche aux droits les plus Ă©levĂ©s.
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Francisation
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Les universitĂ©s de langue anglaise rĂ©itèrent leur engagement ferme Ă mettre en place immĂ©diatement diverses initiatives visant la promotion et la protection de la langue française. Dans leur proposition bonifiĂ©e, elles rĂ©itèrent leur objectif, Ă savoir que 40Ěý% des personnes Ă©tudiantes non francophones de premier cycle atteignent le niveauĚý6 de compĂ©tence en français au moment de l’obtention de leur diplĂ´me.
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Pour ce faire, les universités de langue anglaise proposent la mise en place de programmes d’apprentissage de la langue et d’immersion dans la culture québécoise, selon les délais requis pour la modification et l’approbation des programmes.
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«ĚýLes mesures que nous proposons permettraient de maintenir notre compĂ©titivitĂ© par rapport aux autres universitĂ©s canadiennes et de continuer Ă attirer les talents les plus prometteurs, tout en amĂ©liorant notablement l’intĂ©gration culturelle et linguistique des personnes Ă©tudiantes non francophones provenant de l’extĂ©rieur du QuĂ©bec, » explique SĂ©bastien Lebel-Grenier, principal et vice-chancelier de l’UniversitĂ© Bishop’s.
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Effectif Ă©tudiant international
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En ce qui concerne les droits de scolarité de l’effectif étudiant international, les universités de langue anglaise formulent une fois de plus la demande que la mise en place de solutions de rechange visant à équilibrer le financement des universités soit discutée en collaboration avec le Bureau de coopération interuniversitaire et le ministère de l’Enseignement supérieur; elles désirent ainsi s’assurer que ces solutions seront durables et équitables pour l’ensemble du réseau.
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Les universités de langue anglaise conviennent de la pertinence d’une approche asymétrique pour le financement gouvernemental de certaines universités. Les universités de langue anglaise n'appuient cependant une telle démarche que dans la mesure où aucune université ne subit de réduction de ses ressources financières actuelles, principe d'ailleurs affirmé par le ministère dans le cadre de la révision de la Politique québécoise de financement des universités (PQFU).
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«ĚýNous espĂ©rons que le gouvernement considĂ©rera sĂ©rieusement notre nouvelle proposition et collaborera avec toutes les universitĂ©s pour concevoir une politique avantageuse pour tous les Ă©tablissements universitaires, et bĂ©nĂ©fique pour notre sociĂ©tĂ© et notre Ă©conomie,Ěý» a conclu Graham Carr, recteur de l’UniversitĂ© Concordia.
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