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Expert : trop chaud, trop tôt ? Prévisions du Canada pour le printemps 2024Ìý

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 6 March 2024

Entre une chaleur «inhabituelle» et la chute drastique des températures en quelques heures, les conditions météorologiques continuent de surprendre cet hiver. Mais, est-ce que la hausse des températures va se poursuivre au printemps? ()Ìý

Voici des experts de l’Université º£½ÇÉçÇø qui peuvent s’exprimer à ce sujet:Ìý

David Wees, chargé d’enseignement et directeur associé, Programme de gestion et technologies d’entreprise agricole Ìý

« Normalement, les arbres et arbustes à fruits débutent leur floraison en Mai, après quelques semaines de températures clémentes.  Mais un gel tardif au printemps peut tuer des fleurs ouvertes et même des bourgeons floraux.  Alors des fluctuations extrêmes de la température, par exemple un mois de Mars chaud suivie d’un Avril froid peuvent être désastreux pour les vergers, vignobles et autres cultures fruitières. »Ìý

David Wees est chargé d’enseignement et directeur associé du Programme de gestion et technologies d’entreprise agricole de la Faculté des sciences agricoles et environmentales. Il participe également à plusieurs projets financés par le Fonds pour les projets de développement durable de º£½ÇÉçÇø, dont le Verger du campus Macdonald et l’Initiative de plantation d'arbres sur le campus Macdonald.Ìý

david.wees [at] mcgill.ca (anglais, français) Ìý

Djordje Romanic, professeur adjoint, Département des sciences atmosphériques et océaniques Ìý

« Alors qu'El Niño s'affaiblit et disparaît d'ici le printemps 2024, nous nous attendons à des conditions météorologiques variables au cours des prochains mois dans de nombreuses régions du Canada. Des températures plus chaudes que la moyenne pourraient faire apparaître la végétation et les fleurs printanières plus tôt que d'habitude, ce qui crée un environnement visuellement magnifique. Toutefois, elles augmentent également le risque de gel en fin de saison en raison d'épisodes sporadiques de vagues de froid, ce qui n'est pas à exclure. Le risque d'inondations printanières est faible. »Ìý

Djordje Romanic est professeur adjoint au Département des sciences atmosphériques et océaniques. Ses recherches portent sur les vents d'orage, la modélisation des risques naturels, ainsi que sur les applications des sciences atmosphériques au génie éolien, à la durabilité et à la résilience.  Ìý

djordje.romanic [at] mcgill.ca (²¹²Ô²µ±ô²¹¾±²õ) Ìý

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