Expert : Une nouvelle ruée vers l'or? La recherche d'hydrogène naturel au CanadaÂ
Après le gris, le bleu et le vert, c’est une autre couleur d’hydrogène qui suscite la curiosité et les espoirs de produire une énergie sans émission de gaz à effet de serre. De nombreux pays, dont le Canada, se sont mis à la recherche d’accumulations d’hydrogène blanc, de l’hydrogène présent à l’état pur dans le sol. ()Ìý
Voici un expert de l’Université º£½ÇÉçÇø qui peut s’exprimer à ce sujet : Â
Sylvain Coulombe, directeur du Centre d'innovation en stockage et conversion d'énergie de º£½ÇÉçÇøÂ
« Dans le contexte des énergies ‘propres’, l'hydrogène est généralement considéré comme un vecteur énergétique qui permet de stocker et de transporter l'électricité d'une manière différente. La bonne nouvelle, c'est que le Canada dispose d'une vaste expertise en matière de forage et d'exploitation des gisements de gaz souterrains. Cela dit, l'hydrogène pose de nombreux problèmes qui ne disparaîtront pas, quelle que soit sa couleur - qu'elle soit blanche, bleue, verte ou grise. Le stockage et le transport de l'hydrogène sont très compliqués et coûteux. C'est pourquoi la plupart des gens pensent que l'hydrogène doit être produit sur le lieu d'utilisation. Par exemple, près d'une raffinerie, d'une usine sidérurgique ou, de manière futuriste, dans une station-service. À moins que le gisement de gaz souterrain ne soit situé à proximité d'un tel utilisateur, il n'est pas forcément intéressant d'un point de vue économique. »Ìý
Sylvain Coulombe est professeur titulaire au Département de génie chimique et directeur du Centre d'innovation en stockage et conversion d'énergie de º£½ÇÉçÇø (McISCE). Ses recherches portent sur l'électrification des procédés chimiques par les technologies plasma, y compris la production de H2 et l'amélioration des carburants circulaires plus facilement stockables et transportables.Â
sylvain.coulombe [at] mcgill.ca (anglais, français)Ìý