Le transport en commun, un service essentiel pour la plupart des Canadiens et Canadiennes Â
Selon les résultats préliminaires d’une étude dirigée par l’Université º£½ÇÉçÇø, la majorité des Canadiens et Canadiennes considèrent que le transport en commun est un service essentiel. Par conséquent, ils sont favorables à l’augmentation du financement provincial pour pallier les difficultés financières du réseau.Ìý
Le est présentement mené dans dix grandes villes du pays. L’équipe de recherche, composée de membres de l’École d’urbanisme de l’Université º£½ÇÉçÇø, souhaite évaluer le rôle du transport en commun dans les déplacements quotidiens des Canadiens et Canadiennes habitant en milieu urbain, et déterminer si un tel service leur permet de vivre une vie satisfaisante, sans avoir à recourir à la voiture.ÌýÌý
« L’un des principaux objectifs du sondage est de prendre le pouls du public quant à l’augmentation du financement du transport en commun pour faire face, en partie, aux difficultés financières qui y sont rattachées », explique Lancelot Rodrigue, étudiant aux cycles supérieurs et codirecteur de l’étude supervisée par le professeur Ahmed El-Geneidy, chef du groupe de recherche de l’initiative .ÌýÌý
Jusqu’à maintenant, les résultats recueillis auprès de plus de 21 500 Canadiens et Canadiennes montrent que:Â
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97 % des répondants sont d’avis que le transport en commun est un service essentiel dans leur région.Ìý
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62 % des répondants se déplaçant principalement par voiture soutiennent une augmentation du financement du transport en commun pour maintenir et améliorer son niveau de service actuel comparé à 79 % pour les autres répondants.ÌýÌý
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Les revenus provinciaux sont l’alternative la plus populaire pour augmenter le financement du transport en commun (65 %) alors qu’une augmentation des tarifs de transport en commun est l’option la moins favorisée (32 %).ÌýÌý
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Les taxes automobiles sont la source de financement préconisée par les gens se déplaçant en voiture moins de 50 % du temps (74 %), mais il s’agit de la deuxième option la moins populaire pour les gens qui sont principalement des automobilistes (47 %).Ìý
« Les résultats de ce sondage toujours en cours pourraient se révéler très utiles pour les décideurs canadiens désireux d’améliorer les services de transport en commun et d’en assurer la viabilité financière à long terme », ajoute Hisham Negm, étudiant aux cycles supérieurs qui codirige l’étude aux côtés de Lancelot Rodrigue.Ìý
Les résultats finaux du sondage seront publiés dans un rapport sur le en été 2025 qui sera aussi communiqué aux agences de transport en commun et aux décideurs politiques à travers le Canada. Ce projet de recherche est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.ÌýÌý
Les chercheurs recrutent présentement pour le Sondage sur la Mobilité à au Canada. Les gens intéressés à y participer et vivants dans une des régions suivantes (Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, Edmonton, Ottawa-Gatineau, Winnipeg, Hamilton, Québec et Halifax) sont invités à y participer jusqu’au 1er novembre.Ìý
Pour des entrevues en français, veuillez contacter : lancelot.rodrigue [at] mail.mcgill.ca et pour des entrevues en anglais, veuillez contacter : hisham.negm [at] mail.mcgill.ca.Ìý