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Parmi les nouvelles nominations à l'Ordre du Canada annoncées par Son Excellence la très honorable Julie Payette, gouverneure générale du Canada, figurent les º£½ÇÉçÇøois Yves Beauchamp, vice-principal, Administration et finances, et le D^r Guy Rouleau, directeur du Neuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal), la D^re Alice Benjamin, professeure agrégée au Département d'obstétrique et de gynécologie et Elliot Lifson, professeur associé à la Faculté de gestion Desautels.

Yves Beauchamp est vice-principal, Administration et finances, à l’Université º£½ÇÉçÇø et le président de l’Académie canadienne du génie. Auparavant, il était professeur titulaire de génie industriel à l’École de technologie supérieure (ÉTS). Il a aussi été vice-recteur responsable de l’aménagement du nouveau campus d’Outremont de l’Université de Montréal et directeur général de l’ÉTS. De nombreux prix et distinctions lui ont été décernés au cours de sa carrière : il a été fait Chevalier de l’Ordre national du Québec, il s’est mérité la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec et a reçu un hommage de l’Ordre des ingénieurs du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la recherche et l’enseignement. Il a été nommé « Fellow » de l’Académie canadienne du génie et a été décoré de la Médaille du jubilé d’or et de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Le D^r Guy Rouleau est directeur du Neuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal) depuis 2013. Il est également directeur du Département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université º£½ÇÉçÇø, directeur du Département de neuroscience du Centre universitaire de santé º£½ÇÉçÇø, ainsi que cofondateur de l’Institut de science ouverte Tanenbaum. Au fil de sa carrière de chercheur qui s’étend sur près de 30 ans, le D^r Rouleau a contribué à l’indentification de dizaines de gènes pathogènes et la découverte de nouveaux mécanismes mutationnels. En sa qualité de clinicien-chercheur, le D^r Rouleau traite des patients atteints de maladies génétiques et de troubles cérébraux, en plus de rechercher les causes sous-jacentes de ces affections dans le but de découvrir de nouveaux traitements. Plus récemment, il a promu les principes de la recherche en science ouverte comme moyen d'éliminer les obstacles au partage des données et d'accélérer les découvertes en matière de recherche.

La D^re Alice Benjamin, spécialiste en médecine fœto-maternelle, a réalisé plus de 10 000 accouchements, aidant des femmes dont la grossesse présente un risque très élevé. Ses patientes, de l’épouse d’un footballeur professionnel à la réfugiée nouvellement arrivée au pays, saluent son instinct infaillible, sa sérénité et sa détermination sans borne. Leur gratitude s’est concrétisée par la création d’un fonds en santé mondiale maternelle et infantile qui a jusqu’ici recueilli 427 000 $ et permet à des résidents et étudiants mcgillois de se familiariser avec l’obstétrique dans des milieux faibles en ressources. Née en Inde, la D^re Benjamin s’est établie au Canada en 1971 après ses études de médecine. Pionnière en série, elle a mis sur pied une clinique externe d’obstétrique à risque élevé en 1979, et en 2001, a réalisé l’accouchement d’un bébé dont le sang du cordon a ensuite servi à un traitement par greffe de cellules souches chez la mère. En janvier prochain, la D^re Benjamin cessera ses activités en salle d’accouchement, mais continuera de suivre des patientes.

Durant les 45 dernières années, M. Elliot Lifson a travaillé dans l'industrie canadienne du vêtement. Il est président de la Fédération canadienne du vêtement (FCV), membre du Conseil d'administration d'Exportation et développement Canada (EDC), membre du Comité gouvernemental d’Investissement Québec, membre du Conseil d'administration de Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ), et ancien président du Conseil d'administration de la Chambre de Commerce du Montréal métropolitain, où il siège toujours comme membre. Il est aussi professeur à la Faculté de gestion Desautels de l'Université º£½ÇÉçÇø et entrepreneur-entraîneur à L’École d’Entrepreneurship de Beauce. Il siège au conseil de nombreux organismes de bienfaisance comme la Fondation de l'Institut de cardiologie de Montréal et la Fondation de l'Hôpital général juif. Il est aussi Président du conseil d’administration du Centre Segal des arts de la scène.

« Mes félicitations les plus chaleureuses vont à Yves Beauchamp, Guy Rouleau, Alice Benjamin et Elliot Lifson, quatre Canadiens exemplaires et leaders dans leurs domaines respectifs », déclare la P^re Suzanne Fortier, principale de l'Université º£½ÇÉçÇø. « En tant de º£½ÇÉçÇøois, nous applaudissons leur réussite en recevant ce prestigieux honneur national ».

La principale Fortier a félicité tous les récipiendaires, mais plus particulièrement ceux qui sont membres du corps professoral de º£½ÇÉçÇø, d'anciens professeurs, des amis et des anciens étudiants.

L’ordre du Canada

L’Ordre du Canada célèbre ceux et celles qui ont apporté une contribution extraordinaire à la nation. Depuis sa création en 1967, soit l’année du centenaire du Canada, plus de 7 000 personnes de tous les secteurs de la société ont été investies de l’Ordre. Ces précurseurs ont accompli des réalisations extrêmement variées, mais la façon dont ils ont changé nos vies et le visage de notre pays les unit. Leur audace et leur passion nous inspirent, nous enseignent et nous montrent la voie à suivre. Ils incarnent la devise de l’Ordre : DESIDERANTES MELIOREM PATRIAM, qui signifie « Ils désirent une patrie meilleure. »

L’Université º£½ÇÉçÇø

Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université º£½ÇÉçÇø figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé partout dans le monde, l’Université º£½ÇÉçÇø exerce ses activités de recherche dans deux campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 40 000 étudiants, dont plus de 10 200 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 800 étudiants internationaux représentant 31 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université º£½ÇÉçÇø ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 19 % sont francophones.