Nomination du prof. Luc Vinet au poste de vice-principal (enseignement)
Le Conseil des gouverneurs de lÂ’Université º£½ÇÉçÇø a entériné hier la nomination du professeur Luc Vinet au poste de vice-principal (enseignement). Physicien à lÂ’Université de Montréal, le professeur Vinet entrera en fonction le 15 juillet 1999 pour un mandat de cinq ans.
"LÂ’Université est toujours heureuse dÂ’attirer de nouveaux talents au sein de son corps professoral, et il est particulièrement gratifiant dÂ’accueillir le professeur Vinet au poste de vice-principal (enseignement)", déclare le principal, M. Bernard J. Shapiro. "Je suis convaincu que M. Vinet contribuera de nouvelles idées et une énergie renouvelée qui favoriseront le développement de lÂ’Université º£½ÇÉçÇø au XXIe siècle."
Le comité consultatif chargé de recruter un vice-principal (enseignement) se composait des personnes suivantes : représentants du Conseil des gouverneurs : Mme Marcia (Kappy) Flanders, Mme Gail Johnson, M. Adrien Pouliot et M. Gérard Veilleux; représentants du Sénat : les professeurs John Hall, Robert MacKenzie, Peter Schuepp, Georg Schmidt; représentante de lÂ’Association des étudiants de lÂ’Université º£½ÇÉçÇø : Mme Sam Johnston; représentant de lÂ’Association des diplômés : M. Simon Thomas; le principal, M. Shapiro (président); et Mme Pauline Nesbitt (secrétaire). Le professeur Vinet a été le premier choix du comité consultatif à lÂ’unanimité.
"Ce qui nous a le plus frappés, cÂ’est la clarté de sa perception de lÂ’Université º£½ÇÉçÇø", affirme le professeur Peter Schuepp. "Il a su expliquer les difficultés qui se poseront à lÂ’Université, de même que les possibilités qui sÂ’offrent à elle comme établissement international situé en milieu québécois."
"Il est indéniable qu’il faut être fier de son propre établissement et loyal à son égard", affirme le professeur Vinet. "Mais il ne faut pas non plus hésiter à collaborer avec d’autres. Si la collaboration avec des collègues d’autres universités ou d’autres organismes peut être bénéfique à tous, nous devons alors sérieusement l’envisager." Le professeur Vinet ajoute que les programmes d’enseignement doivent constamment être mis à jour et adaptés aux besoins de la société. "Les choses évoluent constamment. Ce qui était il n’y a pas longtemps un sujet de pointe peut désormais être enseigné au niveau préparatoire. Mais ce qu’il faut avant tout, c’est que les cours soient intéressants et stimulants pour les étudiants. Après tout, ce sont nos principaux clients."
Luc Vinet a obtenu un baccalauréat ès sciences spécialisé en physique à l’Université de Montréal en 1970. En 1974, il a obtenu sa maîtrise ès sciences en physique théorique à l’Université de Montréal. Cinq ans plus tard, il a obtenu un doctorat en physique théorique à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI), et en 1980, un doctorat en physique théorique à l’Université de Montréal. Il a été chargé de recherche au Centre for Theoretical Physics du MIT de 1980 à 1982. Il est retourné au MIT en 1987 en tant que chercheur invité. Depuis 1982, il fait partie du corps enseignant de l’Université de Montréal, où il a été accédé au rang de professeur agrégé en 1988. Entre 1982 et 1992, il a été titulaire d’une bourse de recherche du CRSNG et de 1987 à 19988, il a enseigné au département. Il a également occupé un poste de professeur invité au département de physique de l’UCLA de 1989 à 1990. Depuis 1992, il est professeur titulaire au département de physique de l’Université de Montréal.
En 1993, le professeur Vinet a été nommé directeur du Centre de recherches mathématiques (CRM), institut national de recherches mathématiques. À ce titre, il est membre du conseil et du comité directeur de MITACS (Mathematics of Information Technology and Complex Systems), l’un des trois réseaux de centres d’excellence qui ont récemment reçu une subvention. En 1996, il a fondé et a été nommé président du Réseau de calcul et de modélisation mathématique (rcm2), consortium Université-Industrie. Récemment, M. Vinet a été nommé président-directeur général d’une co-entreprise entre rcm2 et Bell Canada qui créera un laboratoire de recherches multimédias.