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Un projet de l’Université º£½ÇÉçÇø reçoit 1,7 million pour atténuer la crise du logement et les changements climatiques

Le projet permettra de moderniser les bâtiments existants pour accroître leur résistance, réduire les émissions et les démolitions inutiles.
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 29 May 2024

Alors que le Canada est confronté au double défi de la crise du logement et des effets du changement climatique, la nécessité de trouver des solutions innovantes et pratiques demeure l'une des principales priorités du pays. Le professeur Daniele Malomo, de l'Université º£½ÇÉçÇø, a récemment reçu 1,7 million de dollars de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) pour une proposition de solution qui aborde les deux problèmes.

Professeur adjoint en génie des structures, le professeur Malomo a pour objectif de rénover les structures de maçonnerie non armée de faible hauteur à l'aide de panneaux de bois de conception modulaire qui, en plus d'offrir des avantages sur le plan de l'isolation, amélioreront leur capacité structurelle. Au cours d'expériences préliminaires menées durant l'été 2023, des tests thermiques ont montré que la rénovation pouvait améliorer les performances d'isolation de ces bâtiments de 400 % - une amélioration majeure qui peut favoriser une réduction significative de l'empreinte carbone. Les essais structurels de la modernisation proposée ont révélé une augmentation du déplacement latéral après fissuration de 100 fois - ce qui contribuera à sauver des vies en cas de tremblement de terre ou d'autres risques naturels, et à rendre les bâtiments existants conformes aux codes en vigueur.

Solutions de rénovation innovantes et durables

« Notre solution de rénovation vise à faciliter la réutilisation et la conversion en logements des bâtiments en maçonnerie existants de l'Est du Canada d'une manière durable, abordable et évolutive, en améliorant la performance des bâtiments sur le plan de l'énergie et de la sécurité des personnes ", a déclaré le professeur Malomo. "La réutilisation de bâtiments existants sous-utilisés ou vacants est l'option la plus rapide et la plus efficace qui soit, et ces fonds de la SCHL nous aideront à rendre cette solution encore plus attrayante. »

Outre les améliorations qu'il apporte sur le plan de la performance, le bois d'œuvre est plus abordable que l'acier, le béton ou le textile. Il est également plus facile à installer et à enlever et peut être réalisé pendant que les occupants restent à la maison. La proposition se concentre sur les centres urbains densément peuplés de l'est du Canada, une zone de sismicité faible à modérée où réside 61 % de la population nationale.

Nouvel espoir pour 3 000 bâtiments vacants à Montréal

Lorsqu'il est appliqué à grande échelle, ce système a le potentiel d'augmenter le taux et le volume de conversion de ces bâtiments à des fins résidentielles. Cette stratégie permet d'économiser de l'énergie en utilisant les bâtiments existants, tout en élargissant les possibilités de logement dans les villes et en soutenant la viabilité économique des centres urbains de l'est du Canada. Dans la seule ville de Montréal, quelque 3 000 bâtiments sont vacants et pourraient être réhabilités grâce à cette méthode, ce qui permettrait d'augmenter le nombre de logements disponibles et d'éviter les coûts associés à la démolition et à la construction de nouveaux bâtiments.

Le professeur Malomo a réuni une équipe de chercheurs de l'université de Californie (Berkeley), de l'université Carleton et de l'université de Toronto, ainsi que divers partenaires industriels, pour veiller à ce que le projet progresse vers une application pratique. La Ville de Montréal (Service de la gestion et de la planification des immeubles, SGPI, dirigé par Ing. François Buteau) est également un partenaire de soutien, permettant à l'équipe de recueillir des données clés sur les structures de maçonnerie existantes typiques de l'Est du Canada.

Un concours en plusieurs phases qui touche à sa fin

Le Défi de l'offre de logements est un concours de financement à cycles multiples de 300 millions de dollars lancé par la SCHL en décembre 2022 afin d'offrir aux innovateurs l'occasion de présenter des solutions innovantes capables d'apporter des changements. Bâtir pour l'avenir est le quatrième cycle du concours, le cinquième et dernier cycle devant s'ouvrir plus tard cette année. Le Défi fait partie d'Impact Canada et est dirigé par la SCHL, en collaboration avec l'Unité d'impact et d'innovation du Bureau du Conseil privé et Infrastructure Canada.

Légende de la photo (de gauche à droite): Les membres de l'équipe de recherche de º£½ÇÉçÇø, Dr. Bill Cook (ingénieur de projet), Jiadaren Liu (chercheur postdoctoral), Prof. Daniele Malomo (chercheur principal), Moustafa El-Assaly (doctorant) et Wendy Garcia Mendez (doctorante) au laboratoire Jamieson de º£½ÇÉçÇø, devant un mur en maçonnerie non renforcé testé avant l'application de la rénovation.

L’Université º£½ÇÉçÇø

Fondée en 1821, l’Université º£½ÇÉçÇø accueille des étudiants, des professeurs et des employés d’exception de partout au Canada et du monde entier. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités du Canada et du monde. Établissement d’enseignement supérieur de renommée mondiale, l’Université º£½ÇÉçÇø exerce ses activités de recherche dans trois campus, 12 facultés et 14 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs.

Son ne date pas d’hier : il remonte à des dizaines d’années et se déploie à l’échelle tant locale que planétaire. Comme en témoignent les énoncés de durabilité qu’elle a signés, l’Université souhaite contribuer à façonner un avenir où l’être humain pourra s’épanouir dans le respect de la planète.

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