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Une bactérie gastrique pourrait accroître le risque de contracter la maladie d’Alzheimer

Une étude de l’Université º£½ÇÉçÇø établit un lien entre une infection bactérienne et une hausse modérée – mais importante – du risque d’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les adultes plus âgés
A 3D illustration of Helicobacter pylori bacteria.
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 20 December 2023

Une nouvelle étude avance qu’une bactérie gastrique très répandue au sein de la population mondiale – deux personnes sur trois en sont porteuses – pourrait être liée à un risque accru d’apparition de la maladie d’Alzheimer.

³¢â€™Ã©t³Ü»å±ð, dont les résultats ont été publiés dans la revue , visait à évaluer si une infection clinique à Helicobacter pylori (H. pylori) augmentait le risque d’Alzheimer chez des personnes de 50 ans et plus. Cette infection courante peut causer une indigestion, une gastrite et des ulcères, voire le cancer de l’estomac.

Une équipe de recherche de l’Université º£½ÇÉçÇø a analysé des données de santé recueillies entre 1988 et 2019 auprès de plus de quatre millions de personnes de 50 ans et plus habitant au Royaume-Uni. L’analyse a révélé que l’infection symptomatique à H. pylori était associée à une hausse de 11 % du risque de contracter la maladie d’Alzheimer, le type de démence la plus fréquente. Bien que l’étiologie de l’Alzheimer soit multifactorielle, les résultats de cette analyse s’ajoutent à un nombre croissant de données faisant état du rôle potentiel des infections, particulièrement l’infection à H. pylori, dans l’apparition de cette maladie. Cette étude ouvre de nouvelles perspectives de recherche, dont l’objectif sera notamment de déterminer si l’éradication de cette bactérie pourrait prévenir efficacement l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez certaines personnes.

À l’échelle mondiale, des millions de personnes sont affectées par la maladie d’Alzheimer, et les scientifiques craignent que ce nombre augmente drastiquement avec le virage démographique qui s’opère actuellement. « La population mondiale est vieillissante, alors on s’attend à ce que le nombre de personnes atteintes de démence triple au cours des 40 prochaines années. Malgré ces données alarmantes, on ne dispose toujours pas de traitements efficaces contre cette maladie », affirme le Dr Paul Brassard, auteur principal de l’étude et professeur à la Faculté de médecine de l’Université º£½ÇÉçÇø.

« Nous espérons que les résultats de cette étude permettront de faire la lumière sur le rôle potentiel de la bactérie H. pylori dans la démence. Ainsi, nous pourrons mettre au point des stratégies de prévention, comme des programmes d’éradication personnalisés, afin de réduire le nombre d’infections dans la population », ajoute le Dr Brassard, qui est aussi spécialiste en santé publique et en médecine préventive au Centre universitaire de santé º£½ÇÉçÇø.

³¢â€™Ã©t³Ü»å±ð

L’article « », par Antonios Douros et coll., a été publié dans la revue Alzheimer’s & Dementia: The Journal of the Alzheimer’s Association. Cette étude a été financée par une subvention Projet des Instituts de recherche en santé du Canada.

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