Une formation professorale qui favorise l’excellence en éducation
Le Bureau de la formation professorale de la Faculté de médecine et des sciences de la santé a pour but d’aider les membres du corps professoral dans leurs rôles d'enseignants, de chercheurs et de leaders, en se servant de tout un éventail de méthodes pour arriver à ses fins.
Il sera de plus en plus nécessaire de former les membres du corps professoral sur l’application et la présentation de méthodes axées sur l’apprentissage, de stratégies d’engagement de l’apprenant, et des pratiques de formation interprofessionnelle et interdisciplinaire. L’application des connaissances dans le domaine de la recherche sur les pratiques pédagogiques de pointe demandera une aide au perfectionnement professoral.
Il faudra accroître la formation professorale pour répondre aux besoins croissants dans les multiples contextes d’apprentissage.
Des initiatives d’éducation interprofessionnelle et interdisciplinaire
Le Bureau de la formation interprofessionnelle se compose d’un noyau d’experts en formation interprofessionnelle (FIP) et pratique clinique collaborative.
Voici des exemples d’initiatives qui pourraient être soutenues dans le cadre du plan stratégique en éducation :
i) un programme de mentorat de groupe interprofessionnel animé par le corps professoral en FIP, similaire aux mentors dans la tradition Osler
ii) travail avec le Service de soutien pédagogique, MedIT et l’unité d’informatique Molson pour optimiser l’utilisation de technologies et d’outils en ligne, comme un dossier électronique d’activités d’apprentissage en FIP, et des modules d’apprentissage et de débreffage en ligne
iii) élaboration d’un plan rigoureux d’évaluation des apprentissages et des programmes qui orientera et améliorera la qualité du programme
iv) formation élargie du corps professoral en FIP pour accroître le bassin d’experts aptes à soutenir l’apprentissage et l’enseignement interprofessionnel
Des espaces d’apprentissage conformes à notre vision de l’éducation
Nos espaces d’enseignement et d’apprentissage doivent être le reflet de notre vision éducative. Les programmes de formation aux professions de la santé (FPS) – médecine, sciences infirmières, ergothérapie, physiothérapie, orthophonie – ont connu un essor considérable au cours de la dernière décennie, avec près de 4000 apprenants aujourd’hui. Il y a une grande diversité de besoins pour de nouveaux espaces au-delà de l’empreinte actuelle.
Les nouvelles méthodes d’enseignement (comme l’apprentissage mixte, les classes inversées, les approches décisionnelles et par cas, l’apprentissage réfléchi, les stratégies de collaboration entre homologues, les patients virtuels et la simulation haute ou basse fidélité) exigent une reconfiguration des lieux de façon à répondre aux besoins simultanés des cinq programmes de FPS.
L’interconnexion des espaces d’apprentissage dans nos programmes de FPS qui favorisent les échanges et les occasions de formation interprofessionnelle fait totalement défaut. La disponibilité et l’intégration des technologies qui améliorent l’expérience d’apprentissage sont aussi déterminantes.
Idéalement, les espaces d’enseignement et d’apprentissage devraient être polyvalents (par exemple avec du mobilier amovible, des chaises pivotantes ou des cloisons de séparation). Cette interconnexion des espaces entre les programmes, en phase avec les nouvelles orientations et approches pédagogiques, optimisera le rendement, favorisera la synergie et la collaboration, et encouragera l’interprofessionnalisme.
De même, les départements de sciences fondamentales de la Faculté de médecine prodiguent un enseignement à plus de 3000 étudiants au premier cycle (≈1800) et aux cycles supérieurs (≈1300), et forme près de 500 doctorants à l’Université º£½ÇÉçÇø. Il est généralement admis que les approches d’apprentissage actif optimisent l’apprentissage profond et le rendement universitaire des apprenants (Freeman et coll., 2014).
Il est urgent de combler les écarts sur le plan des besoins en espaces d’enseignement pour les programmes d’enseignement des sciences biomédicales :
i) classes d’apprentissage actif
ii) petites salles de classe multifonctionnelles avec mobilier et agencement modulables (salles attenantes ou salles pour plus petits groupes)
iii) partage multidisciplinaire de l’espace d’enseignement en laboratoire expérimental
iv) des espaces de laboratoire in silico pour les programmes de premier cycle et des cycles supérieurs (plus grands laboratoires informatiques)