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Candidatures autochtones

La Faculté de droit de º£½ÇÉçÇø s’investit à soutenir les étudiants autochtones et nous accueillons tout dialogue avec des candidats potentiels intéressés
Image par Claire Sanford.

La Faculté de droit s’investit à recruter et à soutenir les candidats autochtones, et nous favorisons le dialogue avec ceux qui souhaitent s’inscrire au programme BCL/JD.ÌýLesÌýpersonnes autochtones ayant des liens avec l’île de la Tortue sont fortement encouragés à présenter leur candidature via la catégorie facultative pour candidatures autochtones.

Catégorie optionnelle pour candidats autochtones

Fondement et description de la catégorie :

La catégorie optionnelle pour candidats autochtones reconnaît que les peuples autochtones sont confrontés à des obstacles uniques pour accéder à l'éducation juridique et à la profession d'avocat. En particulier, les effets historiques et structurels du colonialisme ont entraîné une surreprésentation des Autochtones dans le système de justice pénale, la suppression de leurs traditions juridiques et la destruction systématique de leurs liens avec les communautés et la culture autochtones. Par conséquent, l'examen global et intersectoriel des demandes émanant de candidat.e.s autochtones nécessite une approche distincte, ancrée dans une connaissance approfondie de leurs communautés, traditions juridiques et cultures. En particulier, le comité d'admission est intéressé à comprendre les aspects suivants de la candidature d'un.e candidat.e autochtone : (1) ses liens substantiels avec les communautés et les organisations autochtones ou, si ces liens n'existent pas encore, le type d'efforts significatifs qu'ils entreprendront pour les établir; (2) dans la mesure où il ou elle est actuellement engagé.e dans sa culture et ses traditions juridiques, son expérience, les incidences dans sa vie et sur sa candidature; (3) dans la mesure où il ou elle a été affecté.e par les effets historiques et structurels du colonialisme, les façons dont cette réalité influe sur sa demande; et (4) comment il ou elle a l'intention d'utiliser sa formation juridique pour soutenir l'épanouissement des communautés, organisations ou traditions juridiques autochtones. Pour finir, cette catégorie sert à faciliter la prestation d'autres services et initiatives que la Faculté offre pour assurer la réussite et l'épanouissement des étudiants autochtones.

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´¡»å³¾¾±²õ²õ¾±²ú¾±±ô¾±³Ùé :

Pour être admissible à cette catégorie, un.e candidat.e doit s'identifier comme une personne autochtone ayant des liens avec l'Île de la Tortue, y compris les Premières Nations (avec ou sans statut), les Inuits et les Métis au Canada, ainsi que les Autochtones des États-Unis, les Autochtones d'Hawaï et les Autochtones d'Alaska. Les candidat.e.s autochtones d'autres régions du monde doivent se référer à d'autres catégories de candidature qui peuvent leur convenir en fonction de leur parcours scolaire.

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Exigences en matière de scolarité et de compétences linguistiques :

Tout.e candidat.e de la catégorie de catégorie optionnelle pour candidats autochtone doit satisfaire aux exigences minimales de scolarité

  • avoir terminé 60 crédits d'études universitaires, ou
  • détenir un diplôme d'études collégiales (DEC), d'un collège ou d'un CÉGEP du Québec. Les détenteurs d'un baccalauréat français obtenu au Québec (Collège international Marie de France ou Collège Stanislas) sont également admissibles.

Le programme BCL/JD de º£½ÇÉçÇø est fièrement offert dans un environnement bilingue (anglais et français). Pour être admissible, tout.e candidat.e au programme BCL/JD doit démontrer un niveau de compétence avancé dans au moins une des deux langues (anglais et français) et au minimum un « bilinguisme passif », soit une compréhension intermédiaire dans la deuxième langue, tant à l'oral qu'à l'écrit. . Nous sommes conscients que l'exigence d'admission relative au bilinguisme passifÌýpeut représenter un défi additionnel pour certain.e.s candidat.e.s autochtones pour lesquel.le.s l'anglais ou le français serait une troisième langue et être potentiellement perçue comme une influence coloniale. Nous ne voulons pas que les personnes autochtones se privent de présenter une demande d'admission pour des raisons linguistiques – nous les invitons plutôt à communiquer avec nous si elles ont un souci à ce sujet et nous serons en mesure de leur présenter le soutien offert aux futur.e.s étudiant.e.s autochtones.

Plus précisément, les étudiant.e.s autochtones admis.es qui souhaitent acquérir un bilinguisme passif en anglais ou en français avant de commencer le programme ou qui souhaitent continuer d'améliorer leurs compétences linguistiques pendant leurs études en droit pourraient recevoir un soutien financier. Le programme reçoit l'appui du Fonds McCarthy Tétrault pour la formation linguistique. De plus, les candidat.e.s autochtones admis.es avec l'exigence d'améliorer leurs connaissances linguistiques, en anglais ou en français, sont également admissibles au report d'admission d'un an, ce qui leur permettrait de suivre la formation requise pour atteindre un bilinguisme passif, tout en conservant leur place dans une cohorte subséquente.

Les candidat.e.s autochtones peuvent choisir parmi les autres catégories de candidature. Le cas échéant, ils ou elles doivent se conformer aux directives et aux dates limites de ces catégories.

Dates limites :

Date limite pour soumettre une demande d'admission :Ìý1erÌýnovembre pour les candidats appartenant à la catégorie Université ou Mature.
1er mars pour les candidats appartenant à la catégorie Cégep/QFB.

Date limite pour soumettre les documents justificatifs :Ìý8 novembre pour les candidats appartenant à la catégorie Université ou Mature. 7 mars pour les candidats appartenant à la catégorie Cégep/QFB.

Documents justificatifs :

Les documents justificatifs relatifs à la présente catégorie sont les mêmes que pour les catégories des candidat.e.s universitaires et du CÉGEP, sauf indication contraire clairement énoncée. Veuillez consulter la page relative aux Documents justificatifsÌýpour plus de détails.

Directives particulières pour la dissertation personnelle des candidat.e.s autochtones : Les candidat.e.s de toutes les catégories doivent soumettre un texte appelé lettre de motivation personnelle. Le Comité des admissions se fonde sur la lettre de motivation personnelle pour comprendre les facteurs qui incitent un.e candidat.e à poursuivre une formation juridique, les raisons qui motivent sa volonté de suivre des études en droit et plus particulièrement, son intérêt porté au programme. Les candidat.e.s autochtones ont l'autorisation de soumettre une lettre de 1200 mots ou moins. Dans la lettre de motivation personnelle, il est fortement recommandé que les candidat.e.s autochtones traitent au moins un des aspects suivants relatifs à leur candidature :

  • leur connexion actuelle aux communautés et organismes autochtones et si ce lien n'existe pas encore, quels efforts concrets seront mis en place pour tisser ce lien;
  • dans la mesure où ils sont actifs dans leur culture et leurs traditions juridiques, présenter leur expérience, son incidence dans leur vie et son importance dans la demande d'admission;
  • dans la mesure où ils ont subi les effets historiques et structurels du colonialisme, présenter les incidences de cette réalité sur leur demande;
  • de quelle manière ils prévoient utiliser leur formation juridique pour soutenir les communautés, les organismes et les traditions juridiques autochtones.

Recommandations : Les candidat.e.s autochtones doivent soumettre deux lettres de recommandation. La première doit venir d'un.e enseignant.e actuel.le ou récent.e qui connaît bien leur travail. Les candidat.e.s autochtones peuvent choisir d'inclure, comme une des deux lettres de recommandation, la lettre d'une personne pouvant attester des liens du candidat ou de la candidate avec les organismes ou les communautés autochtones. Dans le cas où un lien n'existe pas encore, les objectifs du candidat ou de la candidate quant à son soutien envers les communautés autochtones et leurs préoccupations ainsi que le lien entre ces objectifs et la motivation à étudier le droit.

Examen de la demande

Un comité consultatif des admissions autochtones, nommé par le Doyen de la Faculté de droit, examinera les demandes d'admission de la catégorie optionnelle pour candidats autochtone conformément aux principes décrits dans notre politique d'admissionÌýainsi que le fondement décrivant la création de la catégorie optionnelle pour candidats autochtone. Le comité sera composé de : membres autochtones de la Faculté; membres de la Faculté ayant un expertise relative aux peuples, cultures et traditions juridiques autochtones; un étudiant finissant autochtone du programme BCL/JD; la Doyenne adjointe, Équité (Épanouissement des Noir.e.s et des Autochtones); et un diplômé autochtone du programme BCL/JD. Le comité d'études peut recommander que le candidat ou la candidate passe une entrevue dans le cas où il serait utile pour l'évaluation de son admission. Les décisions finales relatives aux admissions relèvent du doyen adjoint, Admission et recrutement, en collaboration avec les membres du comité d'études des candidatures autochtones.


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Aide financière aux étudiants et étudiantes autochtonesÌý

º£½ÇÉçÇø a mis en place un programme d’aide financière à l’intention des étudiants et étudiantesÌýautochtones, notamment grâce au soutien d’Indspire, un organisme de bienfaisance dirigé par des Autochtones qui appuie l’éducation des Autochtones du Canada.

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Occasions de recherche et d’expérimentation relatives aux Autochtones

º£½ÇÉçÇø offre l'occasion aux étudiant.e.sÌýd'étudier et d'effectuer des recherches auprès d'un grand nombre d'universitaires dans un milieu bilingue. La Faculté est l'hôte de la dynamique Indigenous Law Association de Droit AutochtoneÌý (ILADA) et des Initiatives en droits de la personne chez les Autochtones du Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique.

Le cours obligatoire de première année du programme BCL/JD, intitulé Traditions juridiques autochtones, présente aux étudiants le droit autochtone canadien. Il traite des liens entre les manières d'être, la connaissance et le droit autochtone, y compris comment ces liens ont été fragilisés/endommagés par le contexte de la colonisation et les efforts pour les revitaliser. Parmi les sujets traités, la vision du monde et les contextes constitutionnels des traditions juridiques autochtones, le contexte colonial qui a forgé les réalités contemporaines du droit autochtone et de la formation juridique autochtone.

En 2022, la Faculté de droit de º£½ÇÉçÇø s'est associée à la Commission des relations découlant des traités du Manitoba en vue d'offrir un projet pilote d'un mois, soit un stage pratique d'un mois en droit Anishinaabe. On y explore le droit Anishinaabe de l'intérieur, au sein même de la communauté, sur ses propres terres : enseignement par les Anciens, cérémonie d'engagement, basés sur la langue Anishinaabemowin. Les cours sont donnés à The Forks (Winnipeg, au Manitoba) et inclut des sorties en région. Les étudiant.e.s formeront une cohorte les Anishinaabegs locaux avec qui ils apprendront, mangeront et voyageront. Le stage pratique sur le terrain se concentre sur les apprentissages orientés sur la communauté en cercles de partage.

º£½ÇÉçÇø offre également l'occasion d'acquérir une expérience pratique de travail à la clinique juridique de Kahnawake, de participer au programme L.E.X. (Law-Éducation-Connexion) avec la Kahnawake Survival School, ainsi que la chance de participer au Concours de plaidoirie national autochtone Kawaskimhon, ou de compléter à º£½ÇÉçÇø une Mineure en études autochtones.

Les étudiant.e.s peuvent également participer à un semestre à l'extérieur au de l'Université de l'Arizona et au de l'école de droit d'Osgoode Hall.

Les étudiant.e.s autochtones peuvent également être admissibles à plusieurs sources de financement.

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Programmation du Centre du droit autochtone

Ìýde l’Université de Saskatchewan offre des cours et de la programmation visant à faciliter l’accès aux études en droit pour toutes personnes autochtones, à promouvoir le développement du droit et du système juridique canadien pour mieux accommoder la promotion des peuples et des communautés autochtones, et à propager de l’information concernant les peuples autochtones et le droit.

Nous encourageons tout.e étudiant.e nouvellement admis.e à explorer la possibilité d’étudier au Centre du droit autochtone avant d’entamer leurs études en droit à º£½ÇÉçÇø.

Afin de faciliter l'accès à ce programme et d'aider à compenser les frais de subsistance et le coût des matériels du cours, la Faculté de droit est heureuse d’offrir un soutien financier aux étudiant.e.s autochtones admis.es au programme BCL/JD et qui participeront au programme d'été du NLC. Veuillez contacter le Service des admissions pour davantage d'information.

La Maison des Premières Nations

La Maison des Premières nations de º£½ÇÉçÇø a été créée pour accueillir les étudiant.e.s autochtones qui ont quitté leur communauté pour venir étudier à º£½ÇÉçÇø. Un second chez-soi, la Maison des Premières nations propose les services d'un conseiller pédagogique, un programme de mentorat et l'accès à des ordinateurs; elle organise des présentations de conférenciers invités et des visites d'Aînés, offre des services-conseils pour leurs études et un centre de ressources en pleine expansion, ainsi que de l'hébergement.

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