Durant le mois de sensibilisation à la maladie de Parkinson, l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro) met l’accent sur son personnel médical et ses chercheurs spécialisés dans cette maladie, ainsi que sur les services offerts aux patients qui en sont atteints.
La maladie de Parkinson (MP) se caractérise par une neurodégénérescence de cellules cérébrales présentes surtout dans les noyaux gris centraux, une partie du cerveau responsable du contrôle moteur et de l’apprentissage moteur. Les symptômes, tels que tremblements, rigidité musculaire, changements d’humeur, dépression et troubles cognitifs, peuvent apparaître aussi tôt que dans la trentaine. La gravité et l’évolution de la MP varient beaucoup.
Ces dernières années, le Neuro a nettement intensifié ses activités de recherche et cliniques sur la MP. Il a aussi élargi son champ de rayonnement en se dotant d’une politique de science ouverte. Grâce à cette initiative historique, les données scientifiques et cliniques du Neuro sont accessibles sans restrictions aux institutions scientifiques et médicales du monde entier. La synergie engendrée grâce aux échanges en science ouverte décuple les chances de réaliser plus rapidement des avancées en plus grand nombre.
Au Neuro, la Clinique des troubles du mouvement constitue la première ligne de soins. Chaque année, plus de 1 000 patients atteints de la MP y sont suivis et traités par une équipe multidisciplinaire spécialisée. Elle compte six neurologues, deux infirmières cliniciennes, une ergothérapeute, une physiothérapeute, une orthophoniste et un travailleur social. La recherche sur la MP et son traitement est menée par des chercheurs principaux, un neurochirurgien, une neuropsychologue, un neuropsychiatre et des conseillers en génétique.
En reconnaissance de ses services exceptionnels, la Clinique des troubles du mouvement a été désignée centre d’excellence par la Parkinson Foundation (PF) des É.-U. Le Neuro est aussi le siège du Réseau Parkinson Québec (RPQ) du FRQS, ainsi que le siège au Québec du Réseau Parkinson Canadien Ouvert (RPCO). Ces deux réseaux de recherche intégrée visent à mettre en commun les ressources et à fédérer les patients, les cliniciens et les chercheurs afin d’accélérer les avancées dans le domaine de la MP.
Au mois d’avril, notre site Web mettra en valeur les efforts incessants du personnel du Neuro pour améliorer le sort des patients atteints de la MP. Voici quelques sujets à surveiller :
Les travaux des Drs Edward Fon et Ron Postuma, chercheurs principaux, pour élucider les causes de la MP.
Lucie Lachance et Jennifer Doran, infirmières cliniciennes à la Clinique des troubles du mouvement et personnes-ressources pour les patients et pour l’application des données cliniques aux soins des patients.
Les patients de la Clinique – participants volontaires aux nouveaux essais de médicaments réalisés par l’Unité de recherche clinique du Neuro.
Vivre avec la MP : des patients racontent leur expérience.
Nos experts de la maladie de Parkinson
Louis Collins, chercheur, s’emploie à améliorer les méthodes pour identifier les structures du cerveau avant une intervention chirurgicale.
Le Dr Alain Dagher, neurologue et chercheur, utilise des techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle pour recueillir des données et comprendre les effets de la MP sur la réflexion et l’émotion.
Clotilde Degroot, coordinatrice du RPQ et du RPCO.
Jennifer Doran, infirmière clinicienne à la Clinique.
Thomas Durcan, chercheur, met au point des modèles de cellules souches pour étudier la pathologie de la MP et développer des molécules thérapeutiques.
Maura Fisher, physiothérapeute à la Clinique, offre un programme d’exercice par la danse, , aux personnes atteintes de la MP.
Le Dr Edward Fon, neurologue et chercheur, est le directeur scientifique du Neuro. Il agit comme directeur du RPQ, qu’il a cofondé, et comme directeur du centre d’excellence de la PF à º£½ÇÉçÇø. Il est aussi codirecteur du RPCO.
Kalyna Franco, orthophoniste à la Clinique.
Pascal Girard, travailleur social à la Clinique.
Le Dr Philippe Huot, neurologue et chercheur, élabore de nouveaux médicaments avec des modèles expérimentaux de la MP.
Lucie Lachance, infirmière clinicienne à la Clinique.
La Dre Anne-Louise Lafontaine, neurologue et chercheuse, est directrice de la Clinique.
Austen Milnerwood, chercheur, utilise des modèles expérimentaux de la MP pour en comprendre les causes.
Le Dr Ron Postuma, neurologue et chercheur, mène de la recherche sur le dépistage précoce de la MP. Il préside le conseil consultatif scientifique de Parkinson Canada, et est membre de son Comité de politique de recherche.
Beth Robertson, ergothérapeute à la Clinique.
Le Dr Guy Rouleau, neurologue et chercheur, et directeur du Neuro, étudie les causes génétiques de la MP.
Le Dr Abbas Sadikot, neurochirurgien, est un spécialiste de la stimulation profonde du cerveau. Il est membre du conseil consultatif scientifique de Parkinson Canada.
La Dre Madeleine Sharp, neurologue et chercheuse, tente de comprendre la dysfonction cognitive et les problèmes du comportement observables dans les troubles du mouvement.
Le Dr Michel Sidel, neurologue à la Clinique.
Le Dr Ziv Gan-Or, chercheur, se penche sur les causes génétiques de la MP.