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En 1981, l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal – le Neuro, devenaitle premier établissement médical au Canada à se doter de sa propreÌýinstallation de production d’isotopes: un cyclotron. À l’époque, la décisionÌýd’abriter une telle installation sous son toit était quelque peu révolutionnaire.ÌýEn produisant ses propres traceurs radioactifs pour la tomographie parémission de positrons (TEP), le Neuro permettait aux chercheurs d’éluciderÌýle fonctionnement du cerveau et aux cliniciens d’accroître la rapidité et laÌýprécision des diagnostics et des traitements.

De nos jours, on trouve des cyclotrons médicaux dans nombre de villes auÌýpays et des isotopes sont utilisés partout au monde pour la recherche, leÌýdiagnostic et le traitement du cancer.ÌýL’exploitation du cyclotron observe les lignesÌýdirectrices de la Commission canadienne deÌýsûreté nucléaire (CCSN) et, conformément à laÌýréglementation de la CCSN, nous informonsÌýla population que le Neuro est doté d’unÌýcyclotron.

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Icône PDF Brochure d'informationÌý ÌýÌýIcône PDF ¶Ùé±è±ô¾±²¹²Ô³Ù

Qu’est-ce qu’un cyclotron?

Un cyclotron est un accélérateur de particules qui sert à la productionÌýd’isotopes médicaux, nécessaires aux examens d’imagerie par TEP. L’actionÌýcombinée d’un champ électromagnétique à grande puissance et de tensionÌýalternative permet de convertir des atomes stables en isotopes radioactifs.ÌýLe processus consiste à accélérer des particules chargées dans des cerclesÌýde plus en plus grands jusqu’à ce qu’elles frappent une cible. Le champÌýmagnétique du cyclotron tire les particules chargées dans un mouvementÌýcirculaire, tandis que le courant alternatif leur communique de l’énergieÌýchaque fois qu’elles traversent un seuil au milieu de la trajectoire circulaire.ÌýLors de l’interaction le faisceau de particules et l’atome stable de la cible uneÌýréaction nucléaire se produit créant ainsi les isotopes radioactifs.

À quoi servent les isotopes?

On injecte de minuscules doses d’isotopes radioactifs aux patients ou auxÌýsujets d’une étude de recherche que l’on soumet à une tomographie parÌýémission de positrons (TEP). Les isotopes agissent comme des traceursÌýque l’appareil détecte dans le corps. En contexte clinique, le scanner peutÌýdiagnostiquer ou détecter des tumeurs cancéreuses, des maladies du cerveauÌýcomme la maladie d’Alzheimer ou encore la coronaropathie. La visualisationÌýdu cancer permet aux médecins de déterminer le stade du cancer et d’établirÌýun plan thérapeutique.

Au Neuro, les isotopes servent surtout aux protocoles de recherche telsÌýque l’essai de médicaments ou à l’étude des fonctions et des maladies duÌýsystème nerveux.

L’Unité de cyclotron et de radiochimie

L’Unité de cyclotron et de radiochimie est conçue expressément pour queÌýles chercheurs et le personnel de laboratoire puissent travailler en touteÌýsûreté avec du matériel radioactif : l’essentiel du travail se fait au moyenÌýde systèmes de manipulation à distance dans des enceintes blindées ditesÌý« cellules radiochimiques de haute activité ». Étant donné que les radioisotopesÌýsont destinés à l’imagerie médicale ou à la recherche clinique, leÌýlaboratoire est régulièrement contrôlé par les inspecteurs de Santé Canada àÌýdes fins de contrôle de la qualité et de la sécurité.

Existe-t-il des risquesÌýà travailler ou à vivre à proximité d’une unité de cyclotron et de radiochimie?

Conçue et exploitée pour satisfaire, voire dépasser les normes fédéralesÌýles plus rigoureuses en matière de sécurité, l’Unité est réglementée par laÌýCommission canadienne de sûreté nucléaire et Santé Canada, et elle respecteÌýles politiques en matière de santé et de sécurité du Neuro.

L’accès au cyclotron et aux laboratoires connexes est strictement contrôlé parÌýdivers dispositifs de sécurité. Des systèmes spécialisés de circulation d’air et deÌýmanutention des déchets préviennent les fuites accidentelles de radioisotopesÌýà l’extérieur de l’Unité. Le travail en laboratoire avec des radioisotopes a lieuÌýdans des cellules radiochimiques de haute activité étanches et blindées,Ìýconçues pour contenir les fuites. Les isotopes produits à l’Unité sont destinés àÌýl’injection de patients, leur durée de vie est assez courte et leur décroissance àÌýun niveau de radioactivité négligeable a lieu en l’espace de quelques heures.

Quels sont les risques de l’exposition aux isotopes radioactifs?

Les risques qu’un membre du public soit exposé accidentellement à desÌýisotopes médicaux sont très faibles.

Le principal isotope employé à des fi ns cliniques, le fl uor 18, a une période deÌýdemie-vie radioactive de 110 minutes. En recherche, nous utilisons surtout leÌýcarbone 11 dont la période de demie-vie radioactive n’est que de 20 minutes.ÌýCela signifi e que la radioactivité décroît rapidement. Les doses produites sontÌýconçues pour être sans danger pour les patients auxquels elles sont destinées.

L’Unité est conçue de telle sorte à contenir l’irradiation produite par leÌýcyclotron à l’intérieur des zones contrôlées, accessibles exclusivement auÌýpersonnel autorisé. Le cas échéant, les murs du bâtiment entourant l’unitéÌýcyclotron sont lourdement blindés, afi n de maintenir le rayonnement à desÌýniveaux normaux de radioactivité de fond en tout temps à l’extérieur deÌýl’Unité et de faire en sorte qu’il n’existe aucun risque deÌýradioexposition pourÌýles employés, la population ou l’environnement. Tout membre du personnelÌýqui travaille à L’Unité de cyclotron et de radiochimie ou qui travaille avecÌýdes matières chimiques radioactives porte un dosimètre individuel quiÌýmesure l’exposition à la radioactivité. Les dosimètres sont remis et vérifiésÌýrégulièrement par le bureau national de dosimétrie de Santé-Canada.ÌýL’emballage et le transport de substances radioactives à livrer aux hôpitauxÌýlocaux sont eff ectués en toute sécurité, conformément à la réglementationÌýde Transports Canada pour le transport de marchandises dangereuses (TMD,Ìýclasse 7).

Emplacement

​​L’Unité de cyclotron et de radiochimie est située à l’Institut neurologiqueÌýde Montréal (3801, rue University). Cet emplacement est idéal en raisonÌýde sa proximité des hôpitaux du centre-ville de Montréal, ce qui permetÌýd’acheminer rapidement des isotopes médicaux aux utilisateurs avant que seÌýproduise une décroissance isotopique.

Aujourd’hui, le cyclotron du Neuro produit la plus longue liste de radiotraceursÌýutilisés en imagerie par TEP en Amérique du Nord, au service d’uneÌýcommunauté locale de chercheurs et d’hôpitaux.

Avez-vous une question?

On peut adresser toute question ou tout commentaire concernant L’Unité deÌýcyclotron et de radiochimie à :

Gassan Massarweh, Ph.D.Ìý
Directeur de L’Unité de cyclotron et de radiochimie
Institut neurologique de Montréal
Tél. : 514 398-8527
gassan.massarweh [at] mcgill.ca (Courriel)

Pour plus d’information au sujet des isotopes, veuillez consulter leÌý

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Le NeuroÌýº£½ÇÉçÇø

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Le Neuro (L'Institut-Hôpital neurologiqueÌýde Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de º£½ÇÉçÇø, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé º£½ÇÉçÇø. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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