La sclérose en plaques au Neuro
Le mois de mai est le Mois de la sensibilisation Ă la sclĂ©rose en plaques (SP). Au Neuro, environ 50ĚýemployĂ©s se consacrent Ă la recherche fondamentale et clinique sur la sclĂ©rose en plaques. Ils ont recours Ă des techniques d’imagerie cĂ©rĂ©brale de pointe et aux outils de biologie cellulaire les plus perfectionnĂ©s pour Ă©tudier toutes les facettes et tous les stades de la maladie. Les spĂ©cialistes en recherche fondamentale et les cliniciens du Neuro travaillent en Ă©troite collaboration afin que les dĂ©couvertes issues de la recherche dĂ©bouchent sur la mise au point de traitements efficaces. De plus, ils ont dĂ©sormais accès Ă la base de donnĂ©es collaborative internationale MSBase, qui leur permet de mettre en commun les donnĂ©es cliniques issues de leurs travaux et celles de centaines de chercheurs partout dans le monde dans l’espoir de trouver des rĂ©ponses aux questions les plus complexes sur la sclĂ©rose en plaques.
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La recherche sur la sclérose en plaques au Neuro
Le DrĚýJackĚýAntel est un neurologue et chercheur qui s’emploie Ă comprendre l’incidence des interactions entre les cellules nerveuses et immunitaires sur l’apparition de la sclĂ©rose en plaques. Ses travaux de recherche portent Ă©galement sur les cellules gliales et les facteurs susceptibles de favoriser le processus de remyĂ©linisation.
Le DrĚýDouglasĚýArnold, neurologue et expert en imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM), utilise des techniques d’imagerie de pointe pour mieux comprendre les effets de la sclĂ©rose en plaques sur le cerveau ainsi que le mode d’action des nouveaux traitements contre cette maladie. Il Ă©tait responsable de l’analyse des donnĂ©es obtenues par IRM dans le cadre de programmes de mise au point de mĂ©dicaments ayant menĂ© Ă l’homologation de plusieurs traitements contre la sclĂ©rose en plaques, dont Tecfidera, l’alemtuzumab, Plegridy, le siponimod et Ocrevus.
AlysonĚýFournier, Ph.ĚýD., est une neuroscientifique qui s’intĂ©resse aux lĂ©sions neuronales et aux raisons pour lesquelles les neurones lĂ©sĂ©s ne peuvent se rĂ©gĂ©nĂ©rer. Ses travaux visent Ă approfondir nos connaissances sur les voies de signalisation molĂ©culaire dans les neurones après un traumatisme ou en prĂ©sence d’inflammation, notamment dans la sclĂ©rose en plaques.
LukeĚýHealy , Ph.ĚýD., est un neuroscientifique qui s’est joint au Neuro au dĂ©but deĚý2018 et dont les travaux de recherche sont axĂ©s sur la sclĂ©rose en plaques. Son laboratoire Ă©tudie les cellules myĂ©loĂŻdes, type de cellules les plus abondantes dans les lĂ©sions de sclĂ©rose en plaques. Il travaille en collaboration avec des cliniciens et des patients atteints de sclĂ©rose en plaques afin de mieux comprendre les diffĂ©rences fondamentales entre les comportements des cellules myĂ©loĂŻdes en prĂ©sence et en l’absence de maladie.
TimĚýKennedy, Ph. D., est un neuroscientifique qui s’intĂ©resse au processus de myĂ©linisation au cours des premiers stades de la croissance et Ă la façon dont la myĂ©line est prĂ©servĂ©e dans le cerveau parvenu Ă maturitĂ©. Ses travaux visent Ă dĂ©couvrir de nouvelles façons de stimuler la remyĂ©linisation.
La PreĚýChristineĚýTardif Ă©tudie la myĂ©linisation par rapport Ă la cognition et au comportement afin de mieux comprendre la plasticitĂ© de la myĂ©line chez des sujets en santĂ© et atteints de maladies se traduisant par une perte ou un dĂ©règlement de la myĂ©line.
La DreĚýDariaĚýTrojan, physiatre, est spĂ©cialisĂ©e dans l’évaluation et la prise en charge des symptĂ´mes chez les patients souffrant de sclĂ©rose en plaques. En collaboration avec le DrĚýJohnĚýKimoff, spĂ©cialiste du sommeil, elle mène un essai clinique comparatif avec randomisation portant sur un traitement du syndrome d’apnĂ©e-hypopnĂ©e obstructive du sommeil chez des sujets atteints de sclĂ©rose en plaques. L’annĂ©e dernière, elle a rĂ©alisĂ©, en collaboration avec des ingĂ©nieurs en mĂ©canique de l’UniversitĂ© şŁ˝ÇÉçÇř, une Ă©tude visant Ă concevoir un outil convivial d’évaluation de la dĂ©marche des personnes atteintes de sclĂ©rose en plaques que les spĂ©cialistes peuvent utiliser au point d’intervention.
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La Clinique de sclérose en plaques
La Clinique de sclĂ©rose en plaques du Neuro reçoit quelque 4Ěý000Ěýpatients chaque annĂ©e. Une Ă©quipe multidisciplinaire assure la prise en charge des nombreuses facettes de la maladie. Les patients qui souffrent de sclĂ©rose en plaques doivent faire face Ă de nombreuses difficultĂ©s, dont une rĂ©duction de leur mobilitĂ©. Les membres de leur famille doivent pour leur part composer avec le stress liĂ© Ă leur rĂ´le d’aidants naturels.
Le DrĚýYvesĚýLapierre, neurologue, dirige la Clinique de sclĂ©rose en plaques. En plus d’assurer la prise en charge de patients, il mène des essais cliniques sur des mĂ©dicaments et conçoit des schĂ©mas permettant aux cliniciens de prescrire les mĂ©dicaments contre la sclĂ©rose en plaques de façon optimale afin de prĂ©venir les poussĂ©es.
Le DrĚýPaulĚýGiacomini est le directeur adjoint de la Clinique de sclĂ©rose en plaques. Il est reconnu Ă l’échelle nationale pour son expertise dans les domaines de la sclĂ©rose en plaques et des troubles neuro-inflammatoires. En plus d’assurer la prise en charge de nombreux patients, il rĂ©alise des essais cliniques visant Ă Ă©valuer de nouveaux traitements pour les formes rĂ©mittente et progressive de la sclĂ©rose en plaques. Il dirige Ă©galement le programme de formation complĂ©mentaire de l’UniversitĂ© şŁ˝ÇÉçÇř sur la sclĂ©rose en plaques ainsi que de nombreux programmes d’éducation mĂ©dicale dĂ©ployĂ©s dans toutes les rĂ©gions du QuĂ©bec.
Le DrĚýAlexĚýSaveriano, neurologue, s’est joint au Neuro en 2017.
Outre son Ă©quipe de neurologues, la Clinique de sclĂ©rose en plaques du Neuro compte deux infirmières spĂ©cialisĂ©es, KathleenĚýSavoy et VanessaĚýSpyropoulos, un physiothĂ©rapeute, MauroĚýFisher, une ergothĂ©rapeute, BethĚýRobertson, ainsi qu’une travailleuse sociale, MiaĚýLanno.
La Clinique invite les patients à participer, à l’Unité de recherche clinique du Neuro, à des essais cliniques essentiels pour la mise au point de nouveaux médicaments contre la sclérose en plaques. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, visitez le .
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La sclérose en plaques
• Le Canada affiche l’un des plus hauts taux de sclĂ©rose en plaques au mondeĚý: on y recense environ 1Ěý100Ěýnouveaux cas par annĂ©e. Quelque 50Ěý000ĚýCanadiens souffrent de cette maladie, et plus d’un patient sur 5 est quĂ©bĂ©cois.
• La sclĂ©rose en plaques est l’une des maladies neurologiques les plus rĂ©pandues chez les jeunes Canadiens et peut se manifester dès l’âge de deux ans. Elle est le plus souvent diagnostiquĂ©e chez des personnes dans la fleur de l’âge, soit entre 15Ěýet 40Ěýans.
• Les femmes sont deux fois plus susceptibles d’en être atteintes que les hommes.
• La sclérose en plaques s’attaque au cerveau et à la moelle épinière. Elle se manifeste généralement par une fatigue extrême, des troubles visuels et sensoriels ainsi que par des problèmes d’équilibre. À terme, la perte du contrôle musculaire entraîne la paralysie.
• On ignore ce qui cause la sclérose en plaques. Les données dont nous disposons semblent indiquer qu’il s’agit d’une maladie auto-immune qui touche la myéline, substance qui recouvre les axones, structures semblables à des fils qui assurent la transmission des signaux électriques entre les cellules cérébrales.
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Les diverses formes de sclĂ©rose en plaquesĚý:
La sclérose en plaques récurrente-rémittente est le mode d’installation le plus courant de la maladie. Cette forme est caractérisée par des poussées de symptômes entrecoupées de périodes de rémission dont la durée varie; en général, toutefois, la maladie évolue au fil du temps.
La sclérose en plaques progressive primaire est la forme la plus rare de la maladie, caractérisée par une aggravation continue des symptômes dès le début de la maladie, sans périodes de rémission. Cette forme de sclérose en plaques est le plus souvent diagnostiquée chez des personnes dans la quarantaine ou la cinquantaine.
La sclĂ©rose en plaques progressive secondaireĚýapparaĂ®t chez des patients atteints de la forme rĂ©currente-rĂ©mittente de la maladie. Ă€ terme, on observe une aggravation constante des symptĂ´mes, sans pĂ©riodes de rĂ©mission.
L’Institut et hôpital neurologiques de Montréal
L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©alĚý– le NeuroĚý– est un Ă©tablissement de calibre mondial vouĂ© Ă la recherche sur le cerveau et aux soins neurologiques de pointe. Depuis sa crĂ©ation, en 1934, par le cĂ©lèbre neurochirurgien WilderĚýPenfield, le Neuro est devenu le plus grand Ă©tablissement de recherche et de soins cliniques spĂ©cialisĂ© en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants sur la scène internationale. L’intĂ©gration harmonieuse de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus grands spĂ©cialistes du monde contribue Ă positionner le Neuro comme un centre d’excellence unique pour l’avancement des connaissances sur les troubles du système nerveux et leur traitement. En 2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde Ă adopter sans rĂ©serve le concept de la science ouverte en crĂ©ant l’Institut de science ouverte Tanenbaum. L’Institut neurologique de MontrĂ©al est un institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© şŁ˝ÇÉçÇř. L’HĂ´pital neurologique de MontrĂ©al fait partie de la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© şŁ˝ÇÉçÇř.