º£½ÇÉçÇø

Nouvelles

L’exercice physique, la clé de la mise au point de traitements contre des troubles du mouvement rares?

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 16 September 2022

L’ataxie spinocérébelleuse de type 6 (SCA 6) est une maladie neurologique héréditaire qui a un effet invalidant sur la coordination motrice. Comme la SCA 6 est rare – elle touche environ une personne sur 100 000 – les chercheurs en médecine s’y intéressent peu. À ce jour, la maladie est incurable et il existe peu de traitements.

Une équipe de chercheurs de l’Université º£½ÇÉçÇø spécialisés dans la SCA 6 et d’autres formes d’ataxie a publié les résultats d’une étude qui non seulement fait naître l’espoir pour les personnes atteintes de SCA 6, mais qui pourrait aussi ouvrir la voie à la mise au point de traitements pour d’autres troubles du mouvement.

Une pilule d’exercice physique

Dirigée par la professeure de biologie Alanna Watt, l’équipe mcgilloise a constaté que, chez les souris atteintes de SCA 6, l’exercice rétablissait la santé des cellules dans le cervelet, la partie du cerveau en cause dans la SCA 6 et d’autres ataxies. Les chercheurs ont découvert la raison de ce rétablissement : l’exercice fait augmenter le taux de facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une substance naturellement présente dans le cerveau qui soutient la croissance et le développement des cellules nerveuses. Fait important pour les patients atteints d’un trouble du mouvement, pour qui l’exercice n’est pas toujours possible, les chercheurs ont démontré qu’un médicament imitant l’action du BDNF fonctionnait tout aussi bien, voire mieux, que l’exercice.

Les interventions précoces : un élément crucial

Les chercheurs ont également découvert que le taux de BDNF chez les souris atteintes de SCA 6 baissait bien avant que les problèmes de mouvement commencent à apparaître. Ils ont constaté que le médicament stoppait le déclin seulement s’il était administré avant l’apparition des symptômes visibles de l’extérieur.

« On ignorait cet effet sur la SCA 6, indique Anna Cook, auteure principale de l’étude et doctorante au laboratoire de la Pre Watt. Si les premiers changements se produisent dans le cerveau sans que les gens s’en rendent compte, cela démontre l’importance de réaliser davantage de tests de dépistage génétique et d’interventions précoces pour ces maladies rares. »

³¢'é³Ù³Ü»å±ð

Ìý« Activation of TrkB – Akt signaling rescues deficits in a mouse model of SCA6 », par Anna Cook et coll., a été publié dans Science Advances.


L'Université º£½ÇÉçÇø

Fondée en 1821 à Montréal, au Québec, l’Université º£½ÇÉçÇø figure au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Année après année, elle se classe parmi les meilleures universités au Canada et dans le monde. Établissement d’enseignement supérieur renommé partout dans le monde, l’Université º£½ÇÉçÇø exerce ses activités de recherche dans trois campus, 11 facultés et 13 écoles professionnelles; elle compte 300 programmes d’études et au-delà de 39 000 étudiants, dont plus de 10 400 aux cycles supérieurs. Elle accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 étudiants internationaux représentant 30 % de sa population étudiante. Au-delà de la moitié des étudiants de l’Université º£½ÇÉçÇø ont une langue maternelle autre que l’anglais, et environ 20 % sont francophones.

Abonnez-vous aux communiqués

Salle de prese de º£½ÇÉçÇø

Ìý

Back to top